Le Zeppelin se posa à proximité de l'air d'atterrissage de la tour du siège du Consortium. Dégageant une sortie en déployant la rampe, le Capitaine du Zeppelin remercia ces clients un par un avec un salut professionnel et un sourire commerciale. Ce fut néanmoins un Garviel apeuré et inquiet qui vint accueillir son Président. Laissant Cléomède et Chail au soin de ces chiens de garde métallique, Magnus se pressa de s'enquérir des nouvelles.

- Monsieur, ils ont ... enfin je ne sais pas exactement pourquoi ni comment, mais ils sont ...

- Calme toi Garviel. Reste professionnel. Qui est là ?

Garviel reprit ces esprit, souffla, se remit droit et recommança.

- Il y a un générale et un Haut commissaire dans votre bureau monsieur Flavion. Ils sont arrivés il y a une demie-heure et réclame votre présence de toute urgence.

Magnus s'imagina en une seconde tout les scénarios possibles et imaginable en rapport avec la présences de ces dignitaire du gouvernement dans son bureau. Certaine d'entre elles lui donna la nausée, ce n'était pas sans se rappeler comment il avait obtenue le Cpnsortium.

- Nom de ...

Sans pour autant finir sa phrase, il traversa l'air d'atterrissage à grande enjambée, toujours suivit par Cléomède et Chail qui prenaient la route que leur indiquait les gardes de fer près d'eux.
Prenant l'ascenseur mécanique, les trois hommes arrivèrent au dernier étage, celui du bureau de Magnus.
Seulement, six militaires en uniforme clinquant de la garde Prétorienne étaient posté de manière organisé devant la porte de son vureau. Ils semblaient les attendre bras croisés et les casques tournés dans leur direction. Ces soldats étaient recruté parmi l'élite de l'élite au sein de l'armée d'Haldaran, ils portaient toujours le casque Prétorien qui cachait leur visage, ne laissant que deux lentilles au niveau des yeux comme ouverture. Ces hommes avaient pour tâche de protéger les hauts dignitaires du gouvernement, et surtout le Haut Conseil d'Haldaran.
L'un d'eux brisa le silence qui s'était installé.

- Monsieur le Comte de Flavion, vous êtes attendu. Vous autres restez ici !

Les deux gardes en armure assisté de Magnus rangèrent leur armes, connaissant leur interlocuteur suffisamment bien pour savoir qu'ils étaient au dessus des lois. Mieux valait s'en faire des amis en ne se faisant pas remarqué.
Deux garde Prétorien ouvrir les portes du bureau de Magnus, le laissant entrer, puis refermèrent juste dernière. Laissant les deux pauvres Abélien entouré de militaires Haldéran en plein coeur de Scyntilla, et ce pendant une crise politique majeur. Même sans le montrer, ils eurent de légers frissons.

Ce n'était pas pire que Magnus qui se retrouvait face à deux Tigres du gouvernement, ne sachant toujours pas ce qu'ils voulaient. Le générale, en uniforme impeccable et couvert de médaille, regardait par la grande baie vitrée. Faisant mine de ne pas avoir remarqué sa présence. Le Haut commissaire, lui, était en train de se servir à boire dans le service de Magnus. Restant au garde à vous, le Président du Consortium laissa échapper une perle de sueur au dessus de son font.
Finalement ce fut le Haut commissaire, vêtu d'un simple long manteau marron sous lequel Magnus distingua parfaitement l'uniforme de son rang, l'ayant lui même porté quelques mois auparavant, qui s'adressa en premier à lui:

- Monsieur le Comte de Flavion, Président du Consortium, une belle entreprise que vous avez là. Vous avez du dépasser les attentes de votre père à ce niveau. Surtout en si peut de temps.

Il laissa un moment de flottement sur la dernière phrase, puis but une gorgée de scotch. Il reprit enfin.

- Une belle organisation aussi, tout le monde vous obéit au doigt et à l'oeil ici, passionné par leur travail. Vous avez créé une véritable réussite, une création parfaite avec d'énormes font. Bien que j'ignore encore certain détail au niveau de leur obtention ...

C'est à ce moment que le générale se retourna. Il avait au moins soixante ans et laissait une barbe grise bien taillé lui décorer le visage. Il leva légèrement la main en direction du haut Commissaire.

- Il suffit Commissaire Autumn. Laissez votre boulot de flic de côté pour le moment, nous ne sommes pas venu débattre de ça aujourd'hui. Nous vivons aujourd'hui une crise majeur, vos hypothèses ne nous intéresses guère.

Le haut Commissaire vida son verre devant Magnus tout en lui lançant un regard défiant. Puis il s'en retourna s’asseoir sur le divan près de la commode où Magnus rangeait ses cigares.
Le générale s'adressa enfin au Président du Consortium:

- Monsieur Flavion, je me présente, Générale Otto Karvier. J'ai été mandaté par le Haut Conseil et l'état major des armée d'Haldaran pour venir vous soumettre une requête.
Vous n'êtes pas sans savoir que les évènements qui se déroulent en se moment nous obligent à la prudence. Surtout quand une possibilité de guerre vient y mettre son grain de sel.
Nous risquons la guerre monsieur Flavion. Nous en sommes là. Je ne m'occupe pas de la diplomatie, mais j'espère que nous trouverons une alternative pacifique. Seulement il y a cette probabilité de guerre qui s’amplifie de jours en jours, et à la guerre monsieur Flavion, il vaut mieux y être préparé.

Un craquement d'allumette retenti, le Commissaire Autumn alluma un long cigare et tira quelques bouffée. Le générale continua son discours:

- Nous avons besoins d'armes et d'équipement monsieur Flavion. Face à cette crise, le Haut Conseil a débloqué un budget énorme pour l'armée, mais tout cela doit rester officieux. C'est la raison de notre présence ici.

Il sortit une enveloppe et la tendit à Magnus:

- Nous vous avions déjà passé une commande de 10 000 exemplaire de vos armures assistées "Diable Noir". Cette commande est dorénavant de 300 000 exemplaires. Pour une valeur de 200 pièce d'or par armure. Nous nous sommes permis de réduire le prix d'un tier étant donné la quantité de la commande. Nous avons aussi reconsidéré votre proposition du fusil de précision calibre 13 le "Scylla", la commande s'élève à 2000 exemplaires. Notre offre est de 100 pièces d'or par unité.
Bien entendue, nous surveillerons la production de près par nos agents et contrôleurs. Certain voulait nationaliser l'entreprise afin d'y avoir un contrôle totale mais ce n'est pas d'une grande discrétion devant Abel et trop long au niveau de la paperasse. Enfin pour le moment. Des questions ?

La voix fut celle du Commissaire Autumn qui retentit après un toussotement:

- Oui, moi j'en ai une à poser à monsieur le Président. Qui sont les deux personnes qui vous accompagnes ?

Magnus se détendit, même si ce Haut commissaire avait des insinuations inquiétante il n'avait rien à craindre pour le moment. Il lut attentivement la proposition de commande du gouvernement, et la relut encore une fois. Même si les bénéfices qu'il allait en tirer était absolument énorme, de nombreux inconvénients survenaient. Son entreprise, du moins la chaîne de production, allait être surveillé en permanence,, il faudra faire attention à l'avenir. De plus, le gouvernement s'était permit de rabaisser le prix d'une armure à 200 pièces d'or au lieux de 300, cette perte était aussi élevé que les bénéfices, sans parlé de la proposition pour la fabrication des Scyllas, 100 pièces d'or seulement ...
Magnus savait que ce genre de proposition de gouvernement n'était refusable en aucun cas. Ils étaient capable de s'accaparer le Consortium pour raison d'état. Il fallait néanmoins trouver quelque chose de négociable.

- Je vais m'occuper de votre commande avec grand plaisir. Mais il me faudra beaucoup de temps pour vous la livrer entièrement. Nous sommes certes une grande entreprise, mais nous n'avons pas la capacité industriel pour fournie une armée. Si vous pouvez me fournir une prime supplémentaire, environ 20 lingots d'or, je serait en mesure d’honorer le délais que vous m'imposez. Cette somme n'est rien comparer à la perte du Consortium sur le prix des armures assistés, et donc les gains pour le gouvernement.

Magnus regarda ensuite le Commissaire Autumn, tout en restant professionnel il lui répondit:

- Ce sont deux Abéliens que j'ai rencontré en mer. Un marchand de tapis du nom de Cléomède Brabantio et son secrétaire Chail.

Même si la réponse de Magnus désobligea le générale, celui-ci n'avait pas totalement tord. L'armée avait besoin de ces armures pour équiper ces troupes de choc et compagnies lourdes au pus vite, et les rapports montrait effectivement que le Consortium avait ses limites.
L'esprit du générale Otto Karvier était confus, quelle réponse Magnus recevra t-il ?

1 ou 2 ou 3 : La proposition de Magnus est rejeté, le budget pour l'armée est trop serré pour en donner plus.

4 ou 5 ou 6 ou 7 : Le générale accepte de livrer 10 lingots d'or seulement.

8 ou 9 : La proposition de Magnus est accepté.

10 : Il faut aller vite, la couse aux armements a commencé pour le générale et c'est Haldaran qui se doit de l'emporter. Le Consortium aura 30 lingots supplémentaire pour augmenter sa capacité de production.

Le membre 'La Plume' a effectué l'action suivante : Quand la Plume intervient...

'Jet de réussite' : 10

Alors que le générale modifiait le contrat avec l'ajout de 30 lingots d'or pour le Consortium, le commissaire Autumn s'exclama en toussant après avoir entendue la réponse de Magnus. Le cigare ne lui définitivement pas.

- Pardon ? ... huf hum ! ... Vous voulez parlez de Clémoède Brabantio, l'ambassadeur d'Abel ? Non d'Astérion le tout puissant, amenez le moi !

Une minute plus tard, deux garde Prétorien amenèrent Cléomède devant les trois Halderans. Le générale observa le personnage avec attention, mais ce fut le Commissaire Autumn entama la conversation avec le nouveau venu. Le rang au sein de la police l'obligea à la prudence, il voulait tout d'abord vérifier l'identité de son interlocuteur.

- Qui êtes vous monsieur ?

Cléomède inquiet enfonça les mains dans les poches de son épais manteau. Ses doigts rencontrèrent quelques petits objets qui avaient echappés a la vigilence de ses ravisseurs successifs et que cléomède lui même avais oublié. Un petit pot, et un petit sachet. De l'arsenic et des aiguilles de rechanges pour son coffre, reconnu t'il tout de suite sans sortir les mains de ses poches. Il pourrais s'en servir pour s’évader. mais pas tout de suite. Quand la situation sera calme, et qu'il se retrouvera seul un instant, il pourrait mettre en œuvre le plan qui germais dans sa tète


L'homme s'était exclamé tellement fort de l'autre coté de la porte que Cléomède l'entendit de la pièce d'à coté

-Tiens, il y a des gens qui me connaissent ici? Au vues du ton consterné, j'aurais peut être pas besoin de fléchettes. Autant jouer mon tout-va sur ma position


Quelques secondes a peine plus tard, la porte s'ouvrit et on fit signe au diplomate et a Chail d'entrer, et on leur demanda de se présenter. Cléomède tendit sa carte de visite et répondit a la question.

-Bonjours, tout d'abord. Qui je suis? Il semble que vous le sachez déjà messieurs. Cléomède Brabantio, Propriétaire de la manufacture imperiale des toiles et draps, et Diplomate du Globe d'Abel. Je suis censé me rendre a l'ambassade de Shaikos pour devenir le directeur de cabinet de son Exellence Kain Ilmari

Et cet homme continua t'il en désignant Magnus Flavion est mon ravisseur

- Pardon ?!

Magnus n'avait pas pu se contenir en entendant Cléomède le considérer comme son ravisseur. il apprenait en même temps qu'il était ambassadeur pour le Globe d'Abel, la belle affaire. Il aurait du faire ce que le capitaine Bonley lui avait conseillé en mer.

- Excusez moi mon cher, mais je vous ai sauvé des griffes du pirates Thorgana et c'est comme cela que vous me considérez? J'ajoute que vous ne m'avez jamais précisé que vous étiez ambassadeur !

Le Haut Commissaire et le générale semblaient intéressés par la situation, ce fourbe d'Abélien ne manquant décidément pas de culot, dans son propre bureau en plus et devant des Haut dignitaires du gouvernement d'Haldaran.

Magnus soupira, ce vieillard ne s'arrêtera donc jamais. Si plus tard il le croise seul dans un couloir, il l'étripera lui même.

- Monsieur Brabantio, je n'ai pas à me justifier de mes actions qui ont sauvé la vie de mes hommes lors de cette bataille. En revanche vous, vous m'avez raconter votre histoire comme bon vous semble Mr l'ambassadeur d'Abel. Rien ne prouve que vous n'essayez pas d'enrôler des corsaires qui harcèlent nos côtes et nos routes commerciales pour le compte de votre Saint Empire, ... ou pour votre propre compte.

Ha ... décidément ce n'était pas son jour. Comment cet Abélien pouvait-il mettre sa patience à l'épreuve à ce point là.

- Les récent évènements nous ont bien prouvé qu'Haldaran ne pouvait avoir confiance en Abel, en quoi vous seriez différents ... "Monsieur l'Ambassadeur" ?

- Taisez vous ! Tout les deux !

C'est le générale qui perdit patience en premier face à cette mascarade.

- Monsieur Brabantio, la seule raison pour laquelle je tolère votre présence c'est qu'il existe encore une chance d'éviter guerre entre nos deux nations. Vous oubliez que votre peuple à lâchement assassiné l'ambassadeur d'Haldaran dans la rue, comme un vulgaire chien. Vous ne pensez pas que se ne serait que justice de faire de même ? Alors calmez vos ardeur devant des représentant du Gouvernement d'Haldaran je vous prie !

Le commissaire Autumn écrasa finalement son cigare à moitié entamé et se leva du divan. Il avait l'air plus calme et analysait parfaitement la situation.

- Il ai vrai que ce n'ai pas la première fois que ce cher comte de Flavion est soupçonné de pratiques douteuses ...

Le regard noir lancé par le générale Otto Karvier au commissaire le stoppa nette. Malgré la discussion qu'ils avaient eu avant l'arrivé de Magnus, Autumn ne comprenait toujours pas qu'ils devaient se faire du président du Consortium un allié, du moins temporairement. Lui seul maîtrisait la technologie des armures assistés, et ce savoir ne devait pas sortir du pays.
Le Haut Commissaire se ravisa:

- Bien, comme notre petit rendez-vous avec se cher Comte est terminé, nous allons pouvoir enfin nous retirer. Et vous avez le privilège de nous accompagner monsieur Brabantio. En temps qu'ambassadeur, vous représentez votre nation, et vous allez nous aider à lui enlever toute velléité guerrière. Nous vous expliqueront tous cela en chemin.

Le générale salua Magnus d'une poignée de main puis sortie du bureau. Le commissaire Autumn fit comprendre en jouant avec ses doigts qu'il avait Magnus à l'oeil, puis emboîta le pat au générale. La garde Prétoriennes invita Cléomède et Chail à les suivre jusqu'à l'air d'atterrissage où un Zeppelin de l'armée les attendaient, moteur près au décollage.

Magnus s'effondra dans son siège après le départ du Haut Cmomissaire et du Générale. Il venait d'obtenir le contrat de sa vie, la taille de son entreprise allait doublé, et ses bénéfices quadrupler. De plus, cela le rapprochait de l'armée, plus particulièrement du gouvernement, et c'était là le gros point noir. Ce Haut Commissaire avait l'air de mettre son nez partout, surtout là où il ne fallait pas. Sans compter le contrôle du gouvernement sur sa production. Mais Avalon restait en sécurité ainsi que la Confrérie, c'était le principale.
Il fit appeler le directeur Novronev dans son bureau. Celui-ci semblait inquiet de découvrir ce qui venait de se passer dans cette pièce.

- Monsieur ? Que ... Qu'en est-il ?

Magnus lui tendit le contrat du génrale Otto Karvier, portant tout les tampons du gouvernement et signatures officiels.

- Buvez un verre avant de le lire, mais je croit que tout le personnel aura une prime en fin de mois. Je vous laisse vous occuper de superviser la production avec le Directoire, ne vous inquiétez pas, je sais que vous appréhendez ces gens là mais ils ne répondent que de moi, et je vous délègue ce pouvoir pour l'instant.

- Ha ... Merci Monsieur le Comte ...

- Garviel !

- Pardon, merci Magnus. Vous savez que je ne vous décevrez pas. Après ça je pense que je payerais à ma femme la lune de miel de sa vie. Elle le mérite, depuis que j'ai fais ma demande je ne suis plus vraiment présent à la maison.

- Tu passera mes amitié à ta femme Cathia. Je sais que la charge de travail que je t'impose est excessif, mais tu sais comment tout fonctionne ici, tu géreras ça de manière parfaite. Tu auras ensuite un mois entier pour te détendre.

- Merci Magnus. Et ou comptez-vous aller pendant ce temps où je me décarcasserai pour vous ?

Magnus ne répondit pas, la destination qu'il avait choisit devait rester inconnu à Garviel, pour son bien et celui de l'entreprise. Garviel le compris, il savait qu'il y avait un centre de recherche de l'entreprise que Magnus lui cachait pour éviter d'éventuels fuites et aussi l'intérêt de la concurrence.

- Je vois, superviser les recherches de votre laboratoire secret. J vais m'occuper de ce dossier alors. Mais il va y avoir une restructuration entière de l'entreprise. l'AMS devra surement être renforcé.

- Je te fais confiance sur tes capacité d'organisation et de supervision. L'AMS n'a pas besoin d'effectif supplémentaire, nous concentrons le budget dans l'achat de nouvelles usines et la production. Si cela continue comme ça, nous serons leader dans le domaine de la motorisation. Peut-être le gouvernement s’intéressera enfin à nos moteurs, ce serait l'apothéose, surtout en ....

Il regardait sa montre à gousset, se planifiant le voyage en même temps qu'il parlait à Garviel.

- Bref, je part dans l'heure. Le temps que mon Zeppelin arrive. N'hésite pas à te servir un verre où fumer un de mes cigares, le Haut Commissaire avait l'air de les trouver à son goût.

Le Zeppelin du Consortium était arrivé comme convenue à l'heure prévu. Magnus monta à bord, laissant son manteau et ses bagages à un Initié de la Confrérie. Il monta ensuite l'escalier de fer qui menait à l'aile privé du Zeppelin, les appartements de Magnus. Débouchant tout d'abord sur un vaste salon luxueux avec une table basse vitrée au centre et des grand canapés et divans tout autour. Magnus s'attendait à voir un majordome l’accueillir et lui proposer un rafraîchissement, mais personnes ne vint à sa rencontre.
Il s'avança pour se servir lui même sur un verre avec la bouteille sur la table basse quand une voix l'interpella:

- Bonjours monsieur Magnus Flavion, Président du Consortium.

Magnus se retourna vivement, stupéfait par cet invité surprise. Il était assit confortablement dans le divan, une canne à la main. Le chapeau haut de forme qu'il portait et ombre à cette endroit empêche Magnus de voir son visage. Mais il distingua une petite queue de cheval rousse qui se dégageait de son coup.
Sans se présenter et attendre une réponse de Magnus, l'invité s'expliqua:

- Oui, je sais, je n'ai rien à faire ici et rien ne vous retient d'appeler vos gardes pour me flanquer dehors. Rien ne vous en empêche sauf peut-être cet valise explosive que ce trouve à côté de moi.

Il tapota légèrement sur la mallette situé près de son flanc gauche.

- Vous savez ce qui se produit quand une une explosion de déclenche à l'intérieur d'un Zeppelin n'est-ce pas ? Un brillant ingénieur et dirigeant d'entreprise comme le sait forcement.
Ne vous inquiétez pas, je suis juste ici pour discuter. Assaillez-vous je vous prie.

Magnus s'assit sur le divan d'en face, sans mot dire. L'homme mystérieux s'expliqua alors:

- Voilà, je sais qu'une première rencontre nécessite des présentation mais je vous assure que vous serez capable de vous en passer. J'ai une proposition à vous faire monsieur Flavion. Un service contre de l'argent, c'est aussi simple que ça. Voulez-vous entendre ma proposition ou alors je perd mon temps ?

Magnus se retint pour ne pas appeler les gardes qui se trouvaient juste en dessous, si cette mallette étaient réellement piégée, alors tout le Zeppelin prendrait feu à la moindre explosion. Il s'assit donc en face de cet homme mystérieux dont le visage lui échappait encore.
Puis cet homme lui proposa un marché, mais sans détail apparent. Cela n'avait rien de légal et sentait la mafia à plein nez. Mais Magnus était tout de même curieux de savoir ce qu'il avait à proposer. Il se contenta alors de répondre:

- Je vous en prie, continuez.

Quelque soit se marché, rien ne l'obligeais à accepter de toute façon, le mieux était encore de savoir à qui on avait affaire et ce qu'il voulait.

La seul chose que Magnus aperçut fut un sourire dans l'ombre. L'homme mystère semblait satisfait.

- Bien. Vous êtes un expert en mécanique, plus encore en motorisation à vapeur. C'est la dessus que vous avez fondé votre Consortium. De ce fait, vous avez vendu des moteur de très bonne qualité à différentes compagnies, et même au gouvernement. Vous possédez les plans de chaque moteurs conçus vendus n'est-ce pas ?

Il connaissait la réponse, le silence de Magnus ne fit que confirmer ses dires.

- J'aurais besoin d'un de ces plans, plus particulièrement celui du moteur qui compose le "Téméraire". Je n'est pas l'intention de voler une technologie, grand dieux non, ce ne serait qu'une perte de temps face à une industrie comme la vôtre. Non, j'ai juste besoin de savoir comment est placé chaque tuyaux de ce navire, chaque levier et comment marche l'alimentation. Prenez ça comme de la curiosité intellectuelle.

Il voyait bien que Magnus ne serait pas près à lâcher des plans de l'entreprise aussi facilement, surtout quand le bateau désigné était un du gouvernement. Il termina donc par une offre alléchante.

- En contrepartie vous recevrez 1 000 pièces d'or et l'assurance que le Haut Commissariat ne se verra pas contacté par un homme qui dit avoir des preuves de certaines de vos ... activités. Enfin, vous voyez de quoi je parle ? Rien ne peut rester secret indéfiniment monsieur Flavion, il faut juste que ceux qui en ont connaissance ne le divulgue pas. Marché conclut ?

Magnus se trouvait devant un lourd dilemme: croire l'homme qui portait avec lui une bombe et semblait savoir ce qui ce passait sous le masque du Consortium, ou refuser et risquer le travail de toute une vie.
L'homme dans l'ombre ajouta une dernière chose:

- Il serait fâcheux qu'un commissaire, comme le Haut Commissaire Autumn qui semble beaucoup s'interrésser à vous depuis quelque temps, sache ce que nous savons ... sur vous.

Cet homme devenait de plus en plus mystérieux et de plus en plus embarrassant à mesure qu'il parlait. Le plus important là dedans, c'est qu'il y avait eu des fuites quelques pars, ces insinuations allaient au delà des suppositions de flic du Haut Commissaire Autumn. Il fallait jouer la carte de la prudence, et puis ces plans dataient déjà depuis un an, il ne serait être utilisable pour la création d'un nouveau modèle de moteur à vapeur. Non, si cet homme voulait ces plans, c'est qu'il y a avait autre chose, pourquoi un bateau du gouvernement ? Pourquoi le "Téméraire" en particulier ? L'illégalité santait de plus en plus mauvaise autour son mystérieux interlocuteur. Non pas que Magnus soit un saint, loin de là, mais il y avait quelque chose dans cet homme qui fit frissonner Magnus.

- Bien, pour une telle somme, je ne voit pas ce qui me retient de vous fournir ces plans. Où désirez-vous que je vous les livres ?

Sous entendue où il devait en même temps récupérer l'argent.

Sans se préoccuper du Président du Consortium, l'homme mystérieux se levant du divan, le visage toujours caché par son haut de forme. Il fit tourner sa canne entre ses doigts pendant secondes avant de la poser au sol et répondre.

- Parfait monsieur le Comte de Flavion. Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous.

Les deux hommes sentirent que le Zeppelin s'était arrêté. Magnus semblait surpris étant donné qu'il avait demandé un allé direct à Avalon.

- Je descend ici pour ma part. Au plaisir.

Puis il souleva sa mallette et la posa devant Magnus. On entendait un léger tic tac émanant de l'intérieur.
Il se retourna ensuite et descendit l'escalier qui rejoignait la passerelle de débarquement. Laissant ainsi Magnus face à cette mallette explosive. Tout à coup le tic tac stoppa. Il y eu un bruit d'engrenages qui se mettaient en route à l'intérieur, de quoi faire fuir toute personnes présent dans cette pièces sachant ce que cette mallette renfermait. Magnus n'eu pas le temps, car au moment du "clong", la mallette s'ouvrit d'elle même, dévoilant son contenue qui n'était autre que 2 lingots de cuivres et une note qui disait: "Pour la conclusion de notre marché, le reste à cette adresse avec les plans"

Magnus mit quelque secondes à comprendre que ce mystérieux homme venait de ce joueur de lui. Au lieu de l'énerver, cela l'amusa. Il profita de cet arrêt pour convoquer l'Initié de la Confrérie qui était à bord et, après avoir griffonné des instructions sur une une feuille signé de sa main, lui ordonna d'aller au siège du Consortium pour se procurer une copie de ces fameux plans, et les amener à l'adresse indiqué.
Le Zeppelin décollage ensuite pour se diriger cette fois vers Avalon. Magnus avait demandé à ses gardes de fouiller intégralement le Zeppelin, au cas où d'autres visites de ce genre se répéterait.

On vint informer Magnus qu'il arriverait à Avalon en début de soirée. Il avait beaucoup de travaille à faire là bas. A commencer par l'antidote d'Anubis Thorgana, afin d"honorer sa part de marché quand il aura remplis la sienne, et avoir un peut de temps pour travailler sur son projet personnel.

Une question le travaillait maintenant. Ce n'était pas l'avancé de certaine de ces recherches ou bien les chiffres du Consortium pour ce mois, non ... C'était plutôt qui était réellement cet homme et pour qui il travaillait ?