Le zeppelin s’amarra a l'une des tours du plus grand port au monde, prévue a cet effet. Les grandes dames sortaient, se plaignant de la moiteur du climat, agitant leurs éventails a une vitesse démesurée. De jeunes commis se précipitaient sur les clients " une pièce de cuivre pour porter vos valises! "
Cléomède sortit lui même du zeppelin, et bien qu'il ne fut jamais venu dans ce coin du monde, s'empressa de descendre les escaliers sans apprécier le panorama de la ville qu'offrait cette tour. Il fut bien vite perdu dans le dédale de rues qui s'offrait a lui, n'arrivant a distinguer aucun axe principal dans ce dédale de ruelles encombrées de marchands, étals et passants, et Cléomède commençait a se douter qu'un urbaniste eut un jour voulu organiser cette cité, tant l'organisation était anarchique. Diantre, cela faisait deux siècles que sur tout le continent, on rasait les taudis des centre ville pour tracer de magnifiques boulevards, les princes n'auraient ils pas intérêt a faire de mêmes?
Cléomède s’évertua donc a chercher son chemin et a le demander aux autochtones, mais quand par miracle il tomba sur l'un d'eux dont le dialecte semblait assez compréhensible, après moult essais, tant les locutions communes ici semblaient un enchevêtrement incompréhensible entre les idiomes locaux et le Continental. Mais le premier homme compréhensible lui fit savoir que toute information se monnayait et qu'il ne tirerais rien de lui, même l'information la plus basique, sans argent. Cléomède, bien que sachant que ce lieu était celui ou l'argent était roi, fut bien surpris. Et ne voulant se faire arnaquer, proposa de donner quelques pièces une fois que l'homme lui aurais servi de guide, devant l'ambassade seulement. Le citadin lui fit savoir qu'il n'était pas intéressé, et que seule une somme importante le ferait lever de sa chaise a l'heure de la sieste.
Ici, rien ne semblais aisé....
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