Un Homme, tout de noir vêtu, pénétra par la fenêtre du dernier étage d'un bel hôtel. Il referma délicatement des deux battants qu'il venait d'habillement crocheter. Aucun bruit ne fut perçu, mise à part ceux de la rue sous-jasent. La nuit était déjà très avancée, et personnes ne se déplaçait dans les couloirs

Il descendit plusieurs étages par l'escalier de service à pas de loup. Arrivé au rez-de-chaussé il se faufila jusqu'au guichet où il consulta le registre. Satisfait il remontât quelques étages, tenant dans sa main gauche deux couteaux de lancé et et dans sa main droite un poignard.
Il jeta un rapide coup d'oeil au troisième étage, remarquant un garde devant la porte où il désirait entrer. Le garde semblait somnoler mais était encore présent et près à se réveiller. Si il devait agir, il devra agir vite, bien et en silence.

jet de dès de réussite:


1 : Notre ami tombe sur le garde comme une ombre et le tue en silence, pénétrant sans mal dans la chambre et sans réveiller son locataire

2, 3, 4, 5 : Le garde se réveille et se débat brièvement avant de tomber mort sur le sol. Le locataire de la chambre a des chances de se réveiller.

6, 7, 8, 9 : Le garde cris de surprise et tombe de toute sa hauteur quand il meurt la gorge tranchée. Le locataire se réveille.

10 : Le garde se défend et le combat créé un sacré remue ménage. Le locataire se réveille ainsi que d'autres dans le couloir.

Le membre 'La Plume' a effectué l'action suivante : Quand la Plume intervient...

'Jet de réussite' : 1

Le corps encore chaud du garde tomba dans les bras de l'homme en noir. Du sang coulait abondamment de sa gorge et se déversait lentement sur le tapie. D'une main il ouvrit la porte de la chambre et de l'autre tira le corps du garde à l'intérieur.
Une fois à l'intérieur, et s'étend assuré que personne d'éveillé ne s'y trouvait, il déposa doucement le cadavre sur le sol et referma la porte. La chambre était grande et spacieuse pour un seul homme. L'homme en noir sortit un revolver de sous son manteau et se rapprocha du lit, sans faire de bruit.

L'homme dormait paisiblement, il n'opposerait aucune résistance. Rapprochant le canon du revolver jusque devant le visage de l'homme endormi, il enclencha manuellement la détente. Un petit bruit volontaire, qui, dans un silence de bibliothèque comme celui-c,i réveillerait un mort.

L'homme dans le lit ouvrit légèrement les yeux puis les écarquilla en voyant une grande ombre devant la fenêtre, pointant un canon de revolver à quelques centimètres de de sa tête. Il recula par réflexe sans quitter l'arme des yeux. C'est alors que l'ombre s'adressa au réveillé avec une voix annonciatrice de mort:

- Bonsoir Comte de Flavion.

La surprise était toujours à son comble, surtout pour un homme qui ne se laissait jamais surprendre. Il ouvrit la bouche sans dire un mot, l'ombre en face de lui continuant de parler à sa place.

- Je n'irai pas pas quatre chemins ... Où est Anubis Thorgana ?

Magnus ne compris pas immédiatement ce qui se passait, une ombre et une arme pointée vers lui. Bien que réveillé depuis cinq secondes, Magnus fut parfaitement lucide, la montée d'adrénaline due au stress le mettant en état d'alerte.
L'ombre savait exactement à qui il avait à faire et d'une voix sombre lui demanda:

- Je n'irai pas pas quatre chemins ... Où est Anubis Thorgana ?

La surprise revenait en force. Ce n'était pas à lui qu'il en avait réellement mais à Anubis. Essayant de se concentrer pour ne pas jeter un coup d'oeil au tiroir où il rangeait son revolver magnum Orlendia, il lui répondit:

- Et qui vous a dis que je sais où il se trouve ? Vous devez faire erreur, je suis un simple directeur d'entreprise sur le Continent, je n'ai pas affaire aux pirates ...

Cette réponse désespéra l'ombre qui rapprocha encore plus son arme du visage de Magnus. Celui-ci ne devait pas encore savoir qu'il avait en face de lui un homme qui savait:

- Vous vous êtes rencontré à la suite d'un confrontation naval vous opposant l'un à l'autre. Je sais de source sûre que vous avez longuement discuté après un cessez le feu et que cela ressemblait à un marchandage. Seulement ma source n'en sait pas plus.
De ce fait j'ai du mal à vous croire cher Comte.

L'homme ne bougea pas, réitérant sa question face à un Magnus peut enclin à coopérer:

- Donc je le répète une dernière fois monsieur le Comte ... Où est Anubis Thorgana ?

Comment pouvez t-il savoir ? Son équipage était à Heloron depuis plus d'une semaine et personnes dans son entourage n'avait été mis au courant de son entretient avec Anubis. Sauf peut-être ...
Ce bougre d'Abélien n'arrêteras donc jamais ? Déjà sur le Concordia il avait essayé de lui soutirer cette information et maintenant il envoyait un assassin pour lui arracher cet aveux, après s'être lui même fait agressé dans un restaurant par un inconnu. Décidément cet homme paraissait de plus en plus louche et crapuleux pour être ce qu'il prétendait être. Surtout qu'il était sur ce navire avec Anubis avant son arrivé.

Même si Magnus était une personne à garder les secret sous la contrainte, il ne voulait pas de ce secret dans une tombe. D'autant plus que cet homme caché dans le noir en face de lui semblait plus que déterminé.

- Il devrait être non loin de l'île de Voldo en se moment. Mais je n'ai aucune garantie. Cette réponse vous satisfait-elle ?

On l'avais briefé sur sa cible quand James avait transmit les nouvelles informations. De toute les personnes susceptible de savoir où se trouvait Anubis, c'était sur le Président du Consortium. Ce n'était surement pas un hasard.
L'ombre en face de Magnus le dévisageait, interprétant sa réponse. On lui avait dit qu'il manipulateur et ambitieux, mais il était aussi extrêmement intelligent et ne prenait pas de risque inutile. En d'autres terme, il disait la vérité. Il devait sans nul doute savoir que si il mentait, il aurait une nouvelle visite nocturne et cette fois sans règle de bienséance.

- Parfait. Maintenant levez-vous et tournez-vous contre le mur. Tout de suite.

Magnus se leva, s'imaginant surement son exécution. Cette pensée amusa l'homme en noir. Une fois de dos, il lui dis:

- Comptez jusqu'à 60 sans vous retourner. Si vous vous retournez avant, je vous tue. Si vous donnez l'alarme ou si vous tentez de me suivre, je vous tue. Si votre information était périmé, je reviendrai vous tuer. Je crois que nous nous sommes compris.

On lui avait formellement interdit de le supprimer, quel que soit la situation. Mais la menace de bord ferait réfléchir Magnus avant de tenter toute action héroïque.
Au bout du décompte, Magnus se retourna. Plus personne ne se trouvait dans la chambre, seul les rideaux étaient tirés et la fenêtre entrouverte. Magnus était de nouveau seul, seul avec le cadavre de son garde su corps sur le plancher.

Huit heure du matin, Magnus trempait sa tartine dans son café. Cette nuit avait été bien stressante et il avait buvait sa première tasse de café depuis maintenant trois ans. Il en était déjà à sa quatrième.
Il buvait et mangeait silencieusement, repensant à cet homme qui avait réussit à pénétrer dans sa chambre et tuer son garde du corps. Depuis plusieurs jours, une successions d'évènements et d'hommes aussi mystérieux que dangereux se mettaient en travers de lui. Il faudrait tirer sa au claire, une fois que ses affaires avec le Prince Sulfira seraient réglées.

Victor Makareff apparut dans la salle de restauration de l'hôtel accompagné de deux gardes du corps en costume noir. Il ne fit qu'un geste de la tête à Magnus, signifiant qu'il s'était débarrasser du cadavre et finit d’effacer toute traces.
Magnus avait préféré faire profile bas dans cette situation. Si on découvrait qu'on avait attenté à sa vie, non seulement il devrait passer une journée au poste pour expliquer clairement l'histoire et surtout que'après ça le Directoire le cloisonnerait à Avalon pour sa sécurité.

Le secrétaire qui accompagnait Magnus s'approcha de lui, une serviette gonflée de documents à la main:

- Mr le Président, Mr Novelastre vous attend dehors dans sa voiture pour l'audience du Prince Sulfira.

Le Comte de Flavion avala d'une traite le fond de sa tasse de café.

- Parfait. Je le rejoint immédiatement. Colonel, assurez la protection de notre voiture s'il vous plait. J'aimerai éviter de nouvelles et déplaisantes rencontres ...

- A vos ordres monsieur.

Victor Makareff se montrait extrêmement docile depuis que la sécurité du Président, sous sa responsabilité, avait été compromise. Il avait même envisagé au début de se faire tout bonnement jeter dehors et remplacer. Ayant gardé sa place, il montrerait désormais une obéissance sans faille.

Il sortit de l'hôtel, scrutant le quartier avant de monter sur son cheval. Il disposa les quatre gardes à cheval autours de la voiture des deux propriétaire de La Compagnie Orientale.
Le cocher fouetta les deux chevaux qui hennissèrent et bravèrent la longue route montante menant en haut de la colline, devant le démesuré palais du Prince Sulfira.