Haldaran
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 Coton et Chandelier

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Cléomède Brabantio
Marchand de tapis

Cléomède Brabantio


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MessageSujet: Coton et Chandelier   Coton et Chandelier EmptySam 16 Juin - 22:04

Code:
NB: Le conte est un conte martiniquais que j'aime beaucoup. l'attitude raciste de cléomède est voulue comme telle, je ne fait que reprendre les lieux communs du XIXième, justifiés par le BG steampunk de ce jeu

Coton et Chandelier Scaled.php?server=638&filename=theatr10

Acte II

Le Sang des Traitres

A cette époque là, Le bon Asterion habitait sur la Terre, et plus précisément, sur cette île, dans une belle "Case" , une belle maison de planteur avec une véranda en feuilles de bananiers et des fenêtres en bois d'acajou, garnies de légers rideaux en fin tissu contre les mouches, les moustiques et autres maringouins.
Tous les jours, il faisait sa promenade, vêtu de toile blanche et coiffé d'un vaste chapeau de paille, comme les autres békés de l’île, les les planteurs blancs, tenant derrière son dos son "bâton macaque" , une sorte de canne toute tortillée, comme en avaient tous les blancs, de sorte que personne ne s'avisait que c'était le bon Asterion tant il ressemblait aux autres békés.
On ne s'étonnait même pas que, tout en marchant, il fasse la conversation avec son chien, parce que, a cette époque, les chiens parlaient comme vous et moi.
Un jour qu'il se promenait près de la plage, où on met les pirogues a sécher, il vit un bûcheron en train d'abattre un arbre. L'arbre était immense, c'était un vieux fromager, cet arbre qui donne la bourre végétale appelée kapok. Un arbre vénérable, vieux de cent ans, dont le tronc faisait bien dix mètres de tour. Il était tellement grand qu'il semblait toucher les nuages. Le bûcheron attaquait l'arbre a grand coup de sabre de brousse, la lame heurtant le bois dans des bruits saccadés et répétés. C'était un homme magnifique, avec des muscles qui roulaient sous la peau, luisants de sueur.
Asterion sourit en pensant : " Quelquefois, je ne regrette pas d'avoir crée les hommes, celui-là est superbe! Et quel courage de s'attaquer ainsi a cet arbre colossal ! "
En passant devant le bûcheron, le bon dieu toucha son chapeau et dit aimablement :
- Bonjour, mon garçon ! Ce vieux fromager est vraiment immense ! Quand penses-tu finir de l’abattre?
Le Bucheron, qui n'était pas bavard, se contentât de répondre entre ses dents: un simple " Demain !"
- Eh bien! dit Asterion a son chien, voilà un homme courageux, mais qui n'est guère poli!
- Pourquoi cela? demanda le chien.
-Parce que d'une part, il aurait pu nous dire bonjour, et, d'autre part, il aurait pu ajouter "Demain, s'il plait a Asterion"
Et il continua sa promenade avec un rien de mauvaise humeur.
Quelques jours plus tard, il repassa au même endroit. L'homme était toujours au travail : l'ouvrage n'avait guère avancé. Il y avait par terre un énorme tas de copeaux et d’éclats de bois, mais le fromager avait encore grandi.
Le bûcheron multipliait pourtant ses coups de hache et de sabre et toute l'ile retentissait du bruit que faisait sa machette en entaillant le vénérable tronc.
Asterion s’arrêta avec avec un petit rire silencieux en disant:
-Le travail n'avance pas beaucoup, dirait-on ! À quand la fin?
- Ah! Missié cher! répondit l'homme, s’essuyant le front du revers de la main, bientôt !, bientôt ! Si les fantômes et les zombies* à pas qu'amarer moins !. Ce qui signifiait grosso modo, en langue créole"Si les fantômes et les zombies ne me ligotent pas!"
- Hum! grommela Asterion en continuant sa promenade.
Et, tout en marchant, il dit a mi voie, plus pour lui même que pour le chien:
- Des zombies et des fantômes? Tu parles, mon bonhomme! C'est Asterion lui même qui va t'amarrer, tant que tu n'aura pas dit respectueusement "s'il plait a Asterion !"
Trois ou quatre jours plus tard, Asterion retourna au même endroit, son bâton macaque dans le dos. Le chien trottinait devant. Le bûcheron était toujours là, suant, en nage, soufflant et multipliant sans défaillir coups et entailles. Et, comme a l’accoutumée, Asterion s’arrêtât.
- Alors, mon ami ? Et ce travail, c'est pour bientôt?
- Le bucheron s’arrêtât, retirât poliment son grand chapeau, et dit en regardant fixement Asterion :
- Certainement, Missié cher, c'est-à-dire "s'il plait a Asterion", bien naturellement!
- Ah! Hem ! fit Asterion. Eh bien! Dans ces conditions, cela ne peut manquer de marcher ! Bon Courage!
Et il poursuivit sa route tout songeur, sourcils froncés, tandis que le chien trottait devant d'un air innocent.

- Attend un peu! cria soudain Asterion a son chien, comment cet homme savait-il qu'il falait dire "s'il plait a Asterion? "C'est toi qui m'as trahi! Tu va voir sale bête!
Le Chien voulu répondre, mais Asterion, furieux, lui donna un tel coup sur le dos que le chien ne put désormais que crier : " Ouah! ouah!"

Et c'est depuis cette époque que les chiens ne parlent plus.

Et c'est ainsi que fini le conte, légèrement blasphématoire, qu'un vieil homme, au visage légèrement couturé, canotier sur le front, bâton macaque dans les mains, et assis sur un grand fauteuil en feuilles de palmier tressés, racontait a une douzaine d'enfants.

- Allez fichez moi le camp, fit il d'un air jovial


La marmaille partit en joie et en bruits de joie, comme tous les enfants de leur age, si tant est qu'ils vivent dans un paradis tel qu'ici. Quant au vieil homme, son visage perdit son expression joviale dès les enfants partis.

- Je hais les enfants. Fit il a son secrétaire.
- Tu donnes plutôt bien le change, je trouve...
- Mouais. Mais toute une vie de comédie, ça va être long. Penser a tout...
- Rien ne vous obligeais a changer de caractère.
- Tu sais bien. Un vieux grand père gaga des marmots, il attire tout de suite la sympathie. Le nouveau proprio du coin qui s'enferme et cause a personne, surtout ici, c'est tout de suite les ragots, la méfiance... je ne peux me permettre qu'on découvre quoi que ce soit sur moi.
- Je le concède. Beau conte en tout cas. Votre Thé?
- je trouve aussi. C'est un vieux nègre qui village des esclaves qui me là raconté...en beaucoup plus long et chiant. Mais c'est mon nouveau rôle, je dois être attentif a lui aussi...alors j'ai supporté ses racontars. Alors autant rentabiliser. Je prendrais un Lord Bray


Cléomède se leva. sa maison ressemblait en tout point a celle du conte, et ses vêtements étaient ceux de tout planteur. Il regardât les champs de coton, dans lesquels travaillaient une partie de la dizaine de nègres qu'il avait acheté en tant qu'esclaves. Il ne les maltraitait pas. Après tout, ils valaient presque autant qu'un cheval, aussi bien en force qu'en intelligence...

Alors que Chail posait le Thé sur la table de la veranda, il s'approcha. Il vit une lettre posée a coté.
-Que raconte-t-elle? fit il, par flemme, a son assistant, en voyant les quatre pages de documents.

- C'est l'Intendant de la MITD. Il a suivit vos consignes, et confirme que nous avons eut un contrat d’approvisionnement d'une partie des uniformes de l'armée et de la voilure.

-Et pourquoi c'est-si long?

- Eh bien, avec le changement d'identité, il croie avoir affaire a un nouveau patron, alors il vous expose toute la situation de l'entreprise...j'ai tout lu, pas de changements notables avec celle que l'on connaissait. je suis surpris que votre notaire ait fait exécuter le doc trouvé dans le coffre que la "police" leur a envoyé, sans se poser de question

- Fort heureusement, mon ancien moi n'était pas non plus d'une honneteté sans faille, et heureusement, mon notaire n'est pas très regardant...enfin heureusement que mon fils n'a pas attenté un procès pour récupérer ces biens, j'aurais certainement perdu. La première fois que je béni son entrée dans les ordres et son abandon de toute considération matérielle. Qu'a t-il fait de la maison?

- il l'a vendu et a tout reversé a son ordre. Vous n'avez décidément rien en communs


-humfit cléomède songeur, sortant sa pipe et regardant au loin. Heureusement, cela avait bien marché, et le notaire lui avait ré-envoyé les obligations qu'il lui avait envoyé pour crédibiliser le coffre. Cela faisait déjà six mois. six mois qu'il avait acheté cette maison de planteur. six mois qu'Emilio s'était tallié, car il allait soit disant "s'embourgeoiser", sinon, certainement a Syntillia. Six mois que l'autre moisissait dans la cave, dont la présence avait été crutial dans le choix du lieu. Re feuilletant ses compte rendus pensivement, notes et réflexions, il repensa, tirant une bouffée de tabac , avec délectation a sa première scéance d'interrogatoire.

Emilio était encore là. Il s'était proposé mais cléomède, dans la pénombre des lieux avait afirmé, dans un effayant sourire sadique, qu'il s'en chargerais lui même...

Il fit claquer les gands de cuir -rouge bordeaux, autant éviter les taches- contre son poignet, l'appreention de l’estropié attaché a sa chaise lui fournissant déjà un incommensurable bonheur. Sa première question avait été fort simple

- Quel est ton nom?

Il n'eut pour seule réponse qu'un regard de défit. Si ce salaud pouvait imaginer que le vieillard avait des principes ou des remords, il se gourait. Il commença a le frapper , lui même, a main nu. A le giffler, tout d'abord. Peu efficace. Cléomède, sourir carnacier, s'approcha de son assassin.

- Tu te rappel de ça?

d'Une main, il lui pressa les gonades, rappelant le douloureux mais salvateur coup de genou. La joie le transportât au regard supplicié de sa chose, mais il là retira.

-Noon, tu ne voudrait pas les perdre... Mais moi non plus, je ne veux pas te casser fit il d'un ton enjôleur, avant d'ajouter: j'ai pas encore eut le temps de bien faire joujou, ce serait dommage. Alors si tu ne veux pas parler, on va être plus traditionnel.

son gant se referma sur un objet froid et brillant, plustot ouvragé. Il arma son bras, et les yeux du torturé s’écarquillèrent. Les flammes vacillantes faisaient trembler l'ombre du chandelier, avant que celui-ci ne s’abatte...

* Ceeerveeau...
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Cléomède Brabantio
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MessageSujet: Re: Coton et Chandelier   Coton et Chandelier EmptyDim 1 Juil - 0:07


Cléomède parcourait ainsi six mois de notes et de tortures diverses, dans lesquelles il était désormais un expert, et principalement en ce qui concernait l'humilliation sous toute ces formes. Il y avait certes un brin de vengeance, cet homme étant en partie responsable de ce qui lui arrivait. Il avait été aussi doux, laissant miroiter la clémence en cas de réponse satisfaisantes, et veillant a le maintenir en vie et en bonne santé dans ses caves. heureusement, il faisait ça de nuit, et sa maison était isolée, loin du reste de l'ile.
Les questions, toujours plus précises, recherchaient touts sur l'employeur, le pourquoi du comment, les motivations... sans compter les questions qui découlaient inévitablement des réponses précédentes.

[demande au MJ un bilan de six mois d'interrogatoire musclé, humiliant et jouissif...on peut faire pas mal de choses avec un chandeliers, et d'autres jouet, que j'ai tu par auto censure (si, si, je vous jure, y avais de l'auto censure ]
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La Plume
Scribouillard tout puissant

La Plume


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MessageSujet: Re: Coton et Chandelier   Coton et Chandelier EmptyDim 1 Juil - 21:31

Pauvre James Rath ... une personnalité aussi importante dans son milieu qui se retrouvé ainsi, à moitié nu, humilié, torturé et sans cesse interrogé par Cléomède, du moins ce qui restait de lui et de son ancien visage. Ayant été sous chloroforme pendant son opération, où son tortionnaire lui avait honteusement retiré son automail de sa jambe droite et celui de son bras gauche. Il se sentait depuis complètement impuissant, ce qui avait facilité le travaille de Cléomède.

Comment en était-il arrivé là ? Il devait simplement éliminer ce vieil ambassadeur, mais celui-ci lui avait donné du fil a retorde. Il aurait pu s'échapper si le chien de garde de Magnus Flavion ne l'avait pas arrêté net. En parlant de lui, son employeur lui avait dit qu'il n'en avait plus pour longtemps. Ce président de ce nouveau "Consortium" était dans leur collimateur depuis un moment mais il était devenue plus récemment une menace pour leur plan, sans qu'il le sache apparemment.

James avait eu l'habitude d'être torturé, mais au bout de 3 mois il avait tout de même finis par craqué.
Alors que son visage était recouvert de sang et de sueur, il avait d'abord lâché ce que lui rabâchait Cléomède depuis le début: Qui est derrière tout ça ?

- Le ... Leman V ... Leman Von Curze ...

Ne ce contentant pas bien sûre ce cette seul réponse, les autres inévitables questions ne tardèrent pas à pleuvoir. Malgré sa force mentale, James n'eu pas d'autres choix que de répondre:

- C'est un puissant industriel Haldéran, un ancien collaborateur de Lionnus Flavion. S ... son industrie n'est bien sûre qu'une façade à ses réelles activités ... Drogues, proxénétisme, vente illégales d'armes ...
Il a réussi à monter son petit empire avec l'argent de Lionnus ... qui n'a pas apprécié. Du coup, après vingt ans de silence, son fils est décidé coûte que coûte à reprendre ce qui lui appartient. Ce Magnus Flavion est très perspicace, il sait comment faire tomber Von Curze ... il cherche à le confronter devant la justice Haldéran et s’approprier le commerce de Von Curze, ce qui lui apartient, où du moins ce qu'il croit être son commerce car je ne pense pas qu'il s'imagine tout le réseaux clandestin qu'il y a derrière.


Cléomède avait fait la grimace quand il avait entendu le nom ce Magnus Flavion, apparemment il ne s'attendait pas ç le voir dans l'histoire. Cette petite parenthèse passé, Cléomède demanda plus d'information sur Leman Von Curze, et pourquoi il avait voulu sa mort:

- Vous fouiniez trop ... je ne vois pas pourquoi je vous cacherai ça maintenant, je ne pense pas sortir un jours de cette cabane et si je réapparais ils me tueront. Je sais qu'il y a quelqu'un d'autre qui tire les ficelles ... une personne bien plus puissante et dangereuse que Von Curze. Je suis ... du moins j'ai été chef de son réseau, récolter des informations était mon métier, des informations pour lui ... ou sur lui. Je me suis fait des assurances, pour couvrir mes arrière, dans ce métier c'est une obligation si vous voulez survivre.
Je sais par exemple que le lieux de rendez-vous d'où il tirait ses directives se nommait le "Bastion" ... il ne m'a pas fallut longtemps pour savoir qu'il s'agissait de l'île de Voldo ...


L’intention de Cléomède se porta ensuite sur ce lieux:

- C'est la "forteresse" de Von Curze, je sais officiellement que ce petit salaud y cache un petit magot et toute les archives de son commerce. Officieusement, j'ai finis par comprendre que c'était aussi le quartier générale de ce "complot" que vous avez finis par comprendre ...

On avait atteint un sujet intéressant, et Cléomède redoubla d'ardeur pour faire parler James:

- Je ... je ne sais rien de concret ... je sais juste que leur but était de faire entrer en guerre Haldaran et Abel pour préparer quelque chose ... mais je vous jure que je n'en sais pas plus ! Cette opération dure depuis plus de dix ans .. et elle a finis par aboutir sur une réussite parfaite ... Si elle a réussit à rester secrète aussi longtemps, c'est parce que tout les éléments dérangeants, fouineurs ou non coopératif étaient aussitôt éliminés. Ce fut votre cas, ce sera le cas de Magnus Flavion puisqu'il s’intéresse d'un peut trop près à cette île, ce que ne pourront se permettre mes employeurs. Je pense qu'ils l'ont déjà écarté de la scène. Puis viendra le tour de ce pirate que Magnus a engagé, Anubis Torganna. Vous le connaissez bien depuis votre rencontre fortuite, nous devions nous assurer de sa destination avant de tenter une action contre lui, ce n'est pas une cible facile à abattre et il faudra mobiliser certain moyens pour y arriver. Il ne sait pas où il met les pieds en acceptant le contrat de Magnus Flavion, il trouvera la mort avant d'avoir atteint cette île ...

Comme ce n'était toujours pas assez pour Cléomède, il continua à lui arracher la moindre information supplémentaire. Il finit par apprendre ceci:

- Il ... il y a autre chose ... un mois avant de recevoir l'ordre de vous exécuter, il s'agissait d'un Haldéran, le Docteur Mc Einry ... ce vieillard s'intéressait depuis longtemps aux Adélahydes et à leurs artéfacts. Je ne sais pas pourquoi mes employeurs s’intéressaient à lui mais en tout cas ils surveillaient toute ses recherches ... Ils l'ont ensuite mis en relation avec un professeur d'archéologie ... un certain Sergmort, eux non .... Seymore. Je ne sais pas pourquoi mais ça s'est beaucoup agité dans mon service quand les deux ont fait une découverte. L'expédition qu'ils ont monté est l'oeuvre des maîtres de Von Curze, je vous jure que je ne sais pas pourquoi ils s’intéressent de si près à ces vieilles ruines mais ils ont misé beaucoup dessus et une partie des hommes qui composes cette expédition travaillent pour nous. Ce qui a confirmé l'importance de cette expédition c'est quand ils se sont rendue compte, un mois après leurs départs, que le majordome du Docteur, Ebner, celui qui a supervisé l'expédition était lui aussi un infiltré ... mais pas de nos services ... Je ne sais pas ce qu'ils sont censés trouver mais ça a autant d'importance que les dix années de complot pour faire entrer en guerre les deux grandes puissances.
Ce qu'ils doivent trouver là bas doit avoir une valeur inestimable.
Nous ne savons pas pour qui il est exactement ni pour qui il travaille, tout ce que nous savons de lui c'est que ce n'est pas son vrai nom, et qu'il a été ingénieurs en mécanique et docteur en mathématique avant de disparaître des archives d'Haldaran ... ce n'est pas avec de telles connaissances que l'on devient majordome, le groupe qui l'a infiltré là savait que le Docteur ferait une découverte et lancerai une expédition. Même mon service de renseignement n'a pas put identifier ses employeurs ... et ce n'est pas le gouvernement. Qui que ce soit, on ignore encore leur existence ...



Mis à part les quelques autres détails et histoires sans importances, ou bien la vie de James lui même, c'est tout ce que Cléomède put en tirer, car c'est tout ce que James savait.
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Cléomède Brabantio
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MessageSujet: Re: Coton et Chandelier   Coton et Chandelier EmptyDim 1 Juil - 22:10


Cléomède relut une énième fois les documents. Ils se composaient d'une double page, la première le témoignage, retranscrite par les mains d'un "assistant" travaillant ici. Pas Chail. Présent aux premières séances, il vomissait et s’évanouissait plus fréquemment que James Rath (finalement ce n'était pas un faux nom, vu qu'il n'avait pas changé de version...du temps perdu sur une broutille). L'autre double page était de la main de Cléomède: des fleches entre les passages, dont nombre étaient raturés, offraient des commentaires et observations sur le témoignage, complétées par des théories plus ou moins farfelues. Si Cléomède en savait certainement plus que quiconque désormais sur le sujet, il persistait des trous et non des moindres.

Pourquoi déclencher une guerre? La vente d'arme n'est pas un motif suffisant...qui est assez puissant pour déclencher une guerre? Qui est ce Seymore, qui tombe comme un cheveux sur la soupe avec ses cailloux?

Néanmoins, Bien qu'il eut mi le temps, James avait fini par être coopératif.Tellement coopératif que Cléomède bénissait presque cette tentative de meurtre. Et Cléomède ne ressentait plus le besoin de le faire souffrir. Il avait fini par donner a rath des prothèses en bois inoffensives, et a le faire sortir de la cave. Il avait interdiction de sortir de la propriété. Cléomède lui avait donné des instructions: ne parler a personne de cette cave. James était un homme trouvé sur une plage, suite au naufrage d'un navire, a lui d'inventer le reste de son histoire s'il voulait rester a l'air libre. Cléomède avait veillé a ce qu'il se remette sur pied, et lui avait confié des travaux peu pénibles, toujours en présence d'une autre personne, pour l'occuper. Tout le reste, était a la discrétion du personnage. C'était toujours une prison, mais elle était un peu plus agréable.

Maintenant Cléomède devait décider que faire.


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