Une véritable marée rouge déferla à travers le champs de cratère qui les séparaient de la première ligne adverse. Cette fois si ce fut l'artillerie d'haldaran qui se fit entendre au loin et dont le sifflement strident de ces obus parvint aux oreilles des abéliens avant qu'il n'explose au milieu de leur formation tirailleur.
Les mitrailleuses crépitèrent et des milliers de traits lumineux balayèrent le champ, fauchant des centaines de soldats, certain même avant qu'il n'est pu sortir de la tranchée.
Colonius lui courait sans s'arrêter, le suivant de près une trentaines de soldats d'élite. Le Magister Militum lui avait confié à lui et à presque tout les centurion de la Légion une mission bien précise, et surtout téméraire. Leur réussite dépendra du devenir de cette bataille. Il ne devait pas échouer, quite à mourir en réussissant il pourrait au moins regarder ses ancêtres dans les yeux.
Il n'osa même pas regarder derrière lui pour voir où en était l'avancé du reste de la Légion, il devait partir en avant et effectuer rapidement sa mission.
Une balle ricocha sur son épaulière, le forçant à e jeter à terre. Il roula dans un cratère d'obus, ses hommes l'imitèrent. Il risqua un regard par dessus le tas de terre et remarqua qu'il se trouvait tout près d'une mitrailleuse, environ vingt mètres. Parfait.
Il porta sa main à sa ceinture et dégoupilla une grosse grenade, il regarda une nouvelle fois le nid des mitrailleures, arma son bras et lança la grenade dans sa direction. Il se rejeta à terre juste avant que dix balle ne pleuve sur son ancienne position. Quand la grenade explosa, ce ne fut pas des éclats de schrapnel qui en sortit mais une épaisse fumée rouge. Cette scène se répéta sur tout la longueur de la tranchée des haldérans ce qui donna un double signale au abéliens. La Légion dans le No man's land s'arrêtèrent tous en voyant les fumées rouges et se mirent à terre. Quand à l'artillerie légère situé non loin, elle se calibra sur toute ces nouvelles cibles et firent pleuvoir les enfers sur les mitrailleuses ciblées.
Colonius regarda ses hommes et leur hurla en riant:
- Ces haldérans ne nous croyaient pas capable d'utiliser notre propre artillerie pendant une de nos offensive, ils vont voir ce que c'est de défier les serviteurs du Dieu Soleil !
Les obus rouges s'abattirent pendant 30 secondes sur les lignes bleu d'Haldaran, quand la salve cessa, Colonius regarda encore une fois par dessus le tas de terre. Le nid de mitrailleuse n'était plus que boue, cendre et fumée. Il reprit son sifflet et ordonna à ses hommes de le suivre.
Près de 20 000 tuniques rouges se levèrent comme un seul homme sur tout le no man's land et repartirent à la charge.
Cette fois on n'entendit presque qu'aucune mitrailleuse des bleus, et aucun coup de fusil ne fut tiré sur Clonius et son escouade de soldats d'élite quand ils sautèrent ans la tranchée ennemie. Autour d'eux il y avait trois cadavres fumant, sûrement ceux des mitrailleures, et dix autres cadavres déchiquetés par les eclas d'obus. Mais à par ça il n'y avait personnes d'autres.
Deux autres Decuries autèrent dans la trachée arme en main et cris de guerre au coeur.
- Il vont se regrouper plus loin ! Poursuivez les et abattez les ! Nous devons les repousser jusqu'à la ville !
Les Décurions le saluèrent et relayèrent ses ordres. Pour chaque homme qui s'engouffrait dans le réseau de tranché des bleus, un autre arrivait du no man's land dans la trachée. C'était un véritable flux continue de soldats rouge.
Maintenant que la Légion avait envahie les trachées, les haldérans ne pourrait arrêter ce rouleau compresseurs près à tuer au corps à corps. Ne voyant aucun Zeppelin dans le ciel, Colonius en déduit que leur diversion au nord avait marché et que l'armée d'Haldaran y avait concentrée ses forces. La victoire était donc toute proche.
Le reste des soldats d'élite arrivèrent enfin, le Centurion tira donc son sabre et le leva pour donner le signal:
-En avant ! Aucune pitié pour les hérétiques !
Son groupe ne passa pas par les tranchées mais par dessus les tranchées pour prendre à revers l'avant garde des bleus et semer le désordre dans leur ligne en même temps que la cavalerie chargeait. Dès qu'il fut en haut de la tranché, il put apercevoir les grandes traînées rouges qui s'engouffraient dans tout les boyaux sans pouvoir être arrêté. Il courra avec ses homme, sautant par dessus des trachées et rattrapant leur avant garde. Des coups de feux à répétition se firent entendre. Les haldérans ne pouvaient plus reculer.
Des cris parvinrent aux oreilles de Colonius, non des cris de douleurs mais des cris de frayeurs. Il pensa un instant à ces pauvres hérétiques qui se faisaient tailler en pièce lorsque qu'un détail retint son attention. Ce qu'il avait pris pour de la poussière au loin se rapprocha vers eux à grande vitesse, et dans toute les directions. Son nez ne le trompa pas.
- Gaz ! C'est un piège ! Gaz !!!
Les bombe de gaz toxiques caché par les haldérans partout dans leurs trachées explosèrent toute les unes après les autres, envahissant tout le réseau et tout les abéliens qui s'y trouvaient.
Colonius eu le réflexe de sortir une serviette de tissu de son sac et l'inonda de sa gourde avant de se le coller au visage. Une chose que seulement trois de ses hommes eurent le temps de faire avant qu'il ne suffoques et ne se tiennent la gorge, puis tombe raide mort les yeux sorties de leurs orbites.
Les cris s'intensifièrent puis s'atténuèrent petit à petit dans les tranchées d'haldaran.
Colonius indiqua à ses homme de le suivre, si il voulait les garder en vie il fallait battre en retraite. Il descendit dans la tranchée et s'accroupit pour recevoir moi de gaz. Autour de lui des centaines de cadavres jonchaient le sol, il vit néanmoins deux autres soldats avec un mouchoir humide les rejoindre. Colonius leur fit signe de les suivre. Si ils restaient encore une minute ils commenceraient à suffoquer.
Plus loin dans la tranchée, une intense lumière apparue une fois, puis une seconde fois. Colonius détourna son regard et vit trois ombre humaines se rapprocher vers lui. Il y avait encore des survivants.
Il fit deux pas vers eux pour leur indiquer la direction avant de se recevoir une balle entre les omoplates.
Il ne sentit rien sur le coup, il plaça sa main inoccupé sur la plaie mais en gardant toujours le mouchoir humide sur le visage. Il tomba à genoux sur le corps d'un soldat abélien au visage mort. Les ombres devant lui se découvrir et se furent des soldats haldérans qui apparurent, portant un grand ciré de cuir bleuté, un plastron de fer et de terrifiant masque à oxygène dont les bombonnes situées dans leurs dos les alimentaient en air pure. Les trois paires d'yeux vitrée le regardèrent tandis que celui du milieu leva un long tube du bout duquel une petite flamme vassillait. Puis le feu l'enveloppa, lui offrant une mort sans gloire.