Les roues crissaient sur les rails alors que le train freinait. Ils arrivaient en gare.
- j'ai cru que ce cahotement allait me tuer tellement j'ai mal au dos! fit chail en se levant de sa banquette
- vieux grincheux!lui lança cléomède, sourire en coin, amusé par son vieil ami. les deux hommes étaient assez différents, c'était peut être pour ça qu'ils se supportaient depuis tant d'années. Va donc récupérer nos valises plutôt que de te plaindre pour rien. je m'occupe de trouver un fiacre.
- Mais j'ai vraiment mal!
- C'est ça. Comme d'habitude quoi. Allez go! On se retrouve devant la gare
Chail partit en grommelant que cléomède était un tortionnaire et que la prochaine fois il présenterait sa démission
Cléomède sortit du train et se redit compte qu'il commençait a avoir faim, et sortit sa montre a gousset. 11heures. il traversa l'immense hall et sortit. Il passa sur la droite de la gare, où une file de véhicules hippomobiles en tout genre attendaient les clients. Il demanda a un fiacre noir élégant de se placer devant l'entrée, son secrétaire devant arriver d'une minute a l'autre avec les bagages. celui-ci ne s'était pas gêné, il avait demandé a un employé de gare avec son diable de transporter leurs deux petites valises. le cocher sembla surpris de voir qu'un bourgeois important -au vue de la coupe des vêtements- ait si peu de bagages, mais s'abstint évidement de tout commentaires. Cléomède lui donna l'adresse de son appartement, où ils déposèrent les valises, puis demanda a ce que le fiacre les conduisent a la crémaillère d'or. Un établissement pour une bourgeoisie légèrement moins élevée que celle dont il pouvait prétendre faire partit. mais il était toujours très fréquenté, et Cléomède en aimait l'ambiance. c'était une adresse qu'il fréquentait beaucoup avant de venir s'enterrer a Rossalia.
Il décida ensuite de marcher jusqu'à son appartement, malgrès les plaintes de Chail qui "avais mal aux pieds