Haldaran
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 Dieu est misericordieux...enfin ça lui arrive...parfois

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Cléomède Brabantio
Marchand de tapis

Cléomède Brabantio


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Dieu est misericordieux...enfin ça lui arrive...parfois Empty
MessageSujet: Dieu est misericordieux...enfin ça lui arrive...parfois   Dieu est misericordieux...enfin ça lui arrive...parfois EmptyJeu 30 Juin - 20:13



C’était le soir. Cléomède venait de quitter le patriarche. Le quartier était calme et le soleil sur le déclin. Il décidât de se rendre à la Messe du Crépuscule. Il était l’usage, à Abel, que chaque citoyen prie au lever et au coucher de l’astre divin. En général, on ne se déplaçait pas pour si peux, contrairement aux grandes messes chaque semaine, et on se résumait a quelques incantations, cependant, tout le monde dans l’empire les faisaient. Néanmoins, pour ceux souhaitant une cérémonie plus complètes, les portes des temples étaient ouvertes et tous pouvaient assister aux prières quotidiennes du clergé. C’était le choix que fit le quinquagénaire en se rendant à la grande basilique de la capitale. Si les prières du matin étaient chargées d’espoir pour l’avenir, celles du soir étaient plus sombres. Elles étaient néanmoins obligatoires, et comme tout les grands chefs d’entreprise de l’empire, Cléomède avait engagé des aumôniers pour réciter les prières avec les employés, le matin juste avant le travail, au zénith, pendant le repas, ainsi que le soir, juste avant de les libérer de leurs obligations.

En chemin pour le saint des saints, Cléomède achetât le journal. Celui-ci titrait : « Dragan Genko inculpé pour Blasphème ». Dragan Genko était connu dans l’empire : longtemps historien a la cour du patriarque, il avait avec une grande rigueur retracé la vie et les actes aussi bien du souverain actuel que de ses prédécesseur. Mais très vite ledit personnage quitta la cour « pour des recherches personnelles ». Trois ans plus tard, c'est-à-dire a peut près six mois avant que Cléomède lise ces lignes, ledit personnage avait publié un ouvrage qui avait défrayé la chronique. Il laissait entendre que de nombreux vestiges retrouvés dataient sans erreur possible d’avant la colonisation et que celles-ci laissaient présager d’une civilisation évoluée antérieure a la notre. Très vite, l’ouvrage avait été interdit, confisqué et brûlé. Par égard aux états de service de l’auteur, rien ne fut attenté contre lui. Cependant, celui-ci fit une grossière erreur : il insistât, dénonça l’injustice, ce qui évidement ne plut pas au clergé. D’après l’article l’auteur est inculpé aussi bien pour son ouvrage, désormais, que pour avoir Oser s’élever contre le patriarche. Il rappel également que l’église est certaine sur ce point et qu’il n’est pas discutable « la civilisation est arrivée sur le continent avec les colons, dont les navires ont été guidés ici par le dieu Soleil. Tout autre version est donc blasphématoire, et les êtres humains précédents notre arrivée ne valaient guère plus que des animaux » Si l’inquisition considère Dragan Genko coupable –ce qu’elle fera, vu que tel est le souhait du Patriarque- celui-ci sera alors condamné au Buchet


Cléomède plia le journal dans une poche de son manteau et entra dans la grande Basilique. Joyau des arts, chef d’œuvre a la Gloire de l’Astre tout puissant, le temple se devait de donner un aperçu de Sa beauté éternelle. Les colonnes étaient colorées d’Ocre et de jade en entrelacements complexes, les murs et les sols couvert de mosaïques retraçant aussi bien le commencement que la fin inéluctable du monde, mais également la fusion des âmes bienheureuses dans la divine lumière de l’astre sacré. Mais plus que tout, la construction forçait le regard vers le haut, en admiration vers l’Astre Solaire, vers l’immense coupole d’or, éclairée par de multiples vitraux placés de manière a récupérer le plus de lumière que l’astre divin offre généreusement a ses fidèles.

Cléomède, toujours accompagné de Chail qu’il avait un peut oublié s’installa sur un banc et attendit le début de l’office. Quelques instants après, un inquisiteur et un clerc s’installèrent sur le banc de derrière tout en discutant.

Le Clerc :
Tout de même, il y a trop de mort anticipées, il faut remédier a cela.
L’Inquisiteur : Je vous rappel que donner la mort aux criminels, c’est notre bouleau
Le Clerc : Et moi je vous rappel également que s’ils meurent avant d’avouer, c’est vous le criminel…même si vous êtes inquisiteur, vous êtes hors la loi. D’ailleurs, pourquoi tant de morts ?
L’Inquisiteur : Eh bien comment dire… la « question » est un terrain favorable au décès prématuré.

De toute évidence, ce personnage a élevé la formule administrative au rang d’art, ne pus s’empêcher de penser Cléomède.

Le Clerc : Certes, certes…mais n’est-il pas possible de rendre ce terrain moins favorable ?
L’Inquisiteur : Si vous le désirez…je demanderais a mes tourmenteurs de réduire leur zèle. De toute manière, officiellement ils ont tous avoués… après tout, je mène les interrogatoires, mais je rédige également leurs comptes-rendus…cela ne sort donc pas de nos bureaux

La discutions s’arrêtât alors que le haut-prêtre de l’édifice s’approcha de l’autel pour commencer son office.

« Enfants du soleil, votre créateur veille sur vous chaque jour qu’il fait, cependant, et malgré cela, il est facile d’oublier sa présence comme d’autres en ce monde. Nous, prêtres, notre devoir est de rappeler au peuple la présence du créateur de manière a ce que ce que nos ouailles fassent ce pourquoi Il les a crées. Chaque soir l’Astre Divin passe sous l’horizon et combat les démons nocturnes, les maintenant éloignés du monde des hommes. Par nos prières, par notre piété, nous devons le remercier de son acte généreux, car les hommes ne valent pas toujours cette peine. Rappelons nous des anciens.

Le monde était encore jeune quand l’astre solaire fit parvenir ses ardents rayons sur lui. Il chauffa l’eau pour qu’elle s’élève jusqu'à lui, et à son voisinage, se dote du don sacré de la vie avant de retomber sur les roches. Sous l’effet de l’eau solaire, et des rayons divins, de la roche stérile émergea la vie. De ces roches sortirent plantes animaux et hommes. Ces derniers ne valaient pas plus que les autres animaux et si, sur certains continents les hommes restèrent des animaux, comme les indigènes des montagnes, le Dieu Soleil décidât d’insuffler l’intelligence
A certains d’entre eux, sur le continent primordial de l’ancien monde. Il les éleva et les instruits dans son amour, leur insuffla le langage et les arts et les réchauffa de ses rayons sacrés.

Mais ses hommes étaient comme des enfants, se battaient pour un rien et se dispersaient, ils ne connaissaient pas la reconnaissance et étaient rancuniers. En voyant que tels étaient les hommes, le Dieu Soleil ne put s’empêcher de pleurer, et ses larmes se glissèrent entre les roches, ces preuves d’amour pour les hommes, ceux-ci l’appelèrent l’Or. Et voyant que l’homme était irrécupérable, l’astre divin partit loin de lui. Ce fut l’Eternel Crépuscule
Les hommes firent donc la connaissance des ombres et de la crainte, ils devirent violent, et cyniques, et surtout se bâtirent pour l’or ; pour les larmes du soleil, ses preuves d’amour, croyant que les collecter les rendraient meilleurs, ils en voulurent toujours plus, et se bâtirent pour lui.
Quand le Soleil revint, il vit ce qu’avaient fait les hommes. Il leur avait donné un paradis terrestre. Ils en avaient fait un monde impie et violent, fourbe et dépravé. Ils avaient oublié le soleil. Alors le soleil entra dans une rage noire, et son feu céleste se répandit sur la terre des hommes. Néanmoins, dans sa grande miséricorde, il permis aux meilleurs d’entre eux de rejoindre leurs navires avant qu’il ne détruise complètement l’ancien monde. Il les guida durant leur voyage jusqu'à une nouvelle terre et leur enseigna a vivre dans sa crainte afin qu’ils ne s’éloignent plus de son enseignement.

Cette histoire, clercs ou non, vous la connaissez tous depuis votre enfance la plus précoce fit l’orateur en parcourant l’assemblée du regard. Mais l’appliquez vous ? Vivez vous dans les préceptes d’adoration de Dieu dans la crainte du retour des Ombres ? N’oubliez pas, c’est Lui qui les as repoussées au delà des montagnes grises de manière a ménager un nouvel espace de vie pour les hommes. Mais aujourd’hui, cet espace est menacé, mes frères ! Nos voisins les Halderans ont oublié le passé, prient avec désinvolture et se condamnent, et nous avec, a faire revenir les ombres sur leur société dépravée ! Ils ne respectent rien, ni le Dieu Soleil, qu’ils nomment Asterion,-comme si le divin pouvait se rabaisser à avoir un nom – ni même ses enseignements les plus simples ! Prenez ce passage de l’Illumination, Livre VII, versé 3 :

« Les prêtres apportent tous leurs soins à instiller dans les âmes encore tendres et dociles des
Enfants les saines doctrines qui sont la sauvegarde de l'État. Si elles y ont profondément pénétré, elles accompagnent l'homme sa vie entière et contribueront grandement au salut public, lequel n'est menacé que par les vices issus de principes erronés »


Alors qu’il préconise un gouvernement par les prêtres, Haldaran vit d’un gouvernement par l’argent, le moyen le plus corrupteur qu’il soit ! Haldaran l’impie va attirer sur nous les foudres de la colère divine ! Voila le danger, mes frères ! Les Halderans ont été corrompus par les Ombres, c’est indéniable ! Mais peut être, si l’Astre divin remarque notre attitude exemplaire, si chaque Abélien se conforme aux règles du culte et à l’autorité cléricale, peut être seront nous sauvés de la prochaine fin du monde, comme les meilleurs parmi les hommes furent sauvés de la dernière. Maintenant, mes frères, prions pour être sauvés de l’Apocalypse, que le Divin Soleil éloigne de ses rayons les Ténèbres malveillantes.

Ainsi termina le Haut-Prêtre. Il fit un signe avant de se tourner en direction du chœur A ce moment la, tous les présents se mirent a genoux, et entonnèrent des chants liturgique , le visage tourné vers le soleil, que l’on voyais descendre le long de l’un des vitraux, jusqu’à ce que son dernier rayon ait disparu derrière l’horizon. Ils avaient pour vocation d’apporter au soleil l’énergie nécessaire au combat contre les ténèbres infinies du monde inférieur, où les âmes damnées, celles qui n’avaient pu se fondre en son sein, erraient jusqu'à l’éternité, et pleines de rancœur pour le soleil qui n’avait pas accepté en son sein ces âmes souillées, tentaient de mettre fin a sa course…

Après cela, Cléomède pria pour la réussite de son voyage et pour que les vents soient favorables a son périple, dans une chapelle tenante, une fois l'office terminé. Le feu du cierge et quelques piécettes dans un tronc avaient egalement pour vocation d'attirer sur lui la bienveillance divine.



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