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| Un presque recueil de poème | |
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Anubis Thorgana
Contre-Amiral de la Mort
Messages : 85 Date d'inscription : 21/05/2011
| Sujet: Un presque recueil de poème Jeu 28 Juil - 18:09 | |
| Il y a longtemps que je voyais cette antre grande ouverte, et le petit monde du forum s'en désintéresser tristement. Alors j'en profite, je voulais être le premier à poster dans ce petit coin de création et je crois que c'est fait. Et je voulais vous faire partager quelques poèmes de ma composition, juste comme ça, parce que c'est ma petite fierté !^^ Donnez-moi éventuellement vos avis et vos critiques, tout m'intéresse.
La Dictature De La Beauté
Le feu du désir s’empare des cœurs Comme les eaux du malheureux bateau, Sans aucun élément annonciateur, Ni le moindre égard pour les matelots, Qui en l’homme sont raison et bonheur ;
Nous sommes la proie de notre inconscient, Victimes de nos rêves impossibles Et esclaves du chemin incessant, Où nous recherchons l’incompréhensible But censé nous rassurer du néant ;
Et c’est pour cela que nous avons créé L’interminable quête du plaisir. Le cœur et l’âme sont depuis percés Par les flèches et pointes du désir, Et enchaînés par d’autres volontés.
Car nous nous faisons les sujets serviles D’une souveraine glaciale et dure, Indifférente à nos saluts dociles, Mais pour qui l’espérance est toujours sûre, Attisée par nos pensées les plus viles…
C’est la Beauté, la coupable aux cents noms, Qui par la puissance de sa lumière Nous attire autant que l’or, tout au fond Du gouffre, appelant la chute dernière, Aux dépends de l’évidente raison.
Pourtant comment faire pour ne pas voir L’essence divine qu’elle a en elle ? Et, subjugués, nous perdons nos savoirs, Par passion, nous nous offrons à la belle Pour chercher un avenir sans espoir.
Ses yeux mystérieux sont une ordalie Qui est à même de juger nos rôles, Car nous portons les masques de nos vies, Tant cette inquisitrice trouve drôle De préférer le paraître à l’esprit ;
Mais nous nous sommes soumis à ce test. Dès lors, le destin fut un poids bien lourd, Auquel la Beauté ajouta du lest… Dit nos perdant ! Omnia aboletur, Ei solum corporis venustas est !
Des sentiments irraisonnés et fous Nous asservissent tels de simples serfs, Juste pour une image surfaite où La perfection de ses galbes ne sert Qu’à hypnotiser notre regard flou…
La Beauté crée la souffrance de l’âme, Et d’une main de fer conduit les jours Dans une succession de pleurs et drames ; Mais il s’agit des larmes de l’Amour, N’arrachant qu’un cruel sourire aux femmes…
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Ce poème a été achevé en janvier 2011.
Dernière édition par Anubis Thorgana le Dim 25 Nov - 11:23, édité 3 fois |
| | | La Plume
Scribouillard tout puissant
Messages : 324 Date d'inscription : 22/04/2011
| Sujet: Re: Un presque recueil de poème Sam 30 Juil - 11:46 | |
| Enfin un post dans l'Antre ! Je commençais à me demander si la laisser valait vraiment le coup, maintenant j'ai ma réponse *,* J'aime beaucoup ce poème, premièrement par son thème que je trouve extrêmement intéressant, et par ta façon de le traiter. Certains des vers sont vraiment très beaux, et j'apprécie particulièrement la dernière strophe ou celle-ci : - Citation :
- Ses yeux mystérieux sont une ordalie
Qui est à même de juger nos rôles, Car nous portons les masques de nos vies, Tant cette inquisitrice trouve drôle De préférer le paraître à l’esprit ; J'admets aussi ne pas avoir compris les vers en latin... Mais google ne m'a pas éclairé, alors j'espère que tu auras la bonté de m'accorder une petite traduction =P Et enfin, si je peux me permettre, dans le "But sensé nous rassuré du néant" ce ne serait pas plutôt "But censé nous rassurer du néant" ? Sous toute réserve hein =) Sur-ce j'espère que tu posteras d'autres poèmes, ou même n'importe quels écrits d'ailleurs ^^ |
| | | Anubis Thorgana
Contre-Amiral de la Mort
Messages : 85 Date d'inscription : 21/05/2011
| Sujet: Re: Un presque recueil de poème Dim 31 Juil - 17:25 | |
| Je suis ravi de voir que ce poème te plaît. Pour répondre à ta question (car je suis bien bon^^), "Dit nos perdant ! Omnia aboletur, ei solum corporis venustas est" peut se traduire par "Soyons maudits ! Tout se trouve anéanti, car elle n'est belle que de corps". En tout cas c'est l'idée que j'essaie d'exprimer. Et oui, tu as entièrement raison, c'est bien "censé" et pas "sensé", le piège est classique mais je suis tombé en plein dedans !^^' Je me permet de rééditer mon premier message pour corriger ça, sinon je vais pas le supporter... ^^ |
| | | Anubis Thorgana
Contre-Amiral de la Mort
Messages : 85 Date d'inscription : 21/05/2011
| Sujet: Re: Un presque recueil de poème Mer 24 Aoû - 10:31 | |
| Un bon mois s'est écoulé depuis mon premier post ici. L'heure est donc venue pour moi, chers amis, de vous faire profiter de mon étrange art littéraire. Le poème qui suit date de février 2011. Il reprend un symbole qui me tient très personnellement à cœur, celui du vautour. Un oiseau étrange, à la fois beau et laid, qui nous rappelle qu'en dépit de nos vies, nous ne sommes rien. Mais plutôt que de lire une introduction rébarbative, laissez-vous donc envahir par les sentiments qui accompagnent ce poème...
Le Vautour
Il vole, maladroit, au-dessus des déserts, La tête bancale dans ses pensées étranges, Et tous craignent ce souverain du sable clair Comme le plus effroyable et maudit des anges ;
Le Vautour-roi porte sa couronne de fer En hommage incertain aux croyances qui changent, Lui qui, telle une horreur, très assuré et fier, N'hésite pas à plonger dans les lacs de fange.
Vous le trouvez pathétique dans ses ébats ? Peut-être, mais voyez comme il est fort et gras ; De toute vie le charognard est la hantise,
Voilà pourquoi : il traîne ses plumes d'argent Dans la boue où il mange, heureux et malveillant, Les corps des hommes morts de leur propre bêtise !
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N'hésitez pas à me donnez votre avis, voire à poster ici vos propres poèmes ! |
| | | Brendan deCléo
Messages : 1 Date d'inscription : 25/07/2014
| Sujet: Un autre poème Ven 25 Juil - 14:41 | |
| Bonjour, Tout nouveau sur ce forum j'ignore depuis combien de temps il a été créé mais les poèmes que j'ai pu lire m'ont donné envie de partager. C'est en recherchant Entéocline que je suis tombé là-dessus et je cherche à reprendre contact tout en vous faisant parvenir un de mes derniers écrits: Envies d’êtres en vie
La chair appelait la chair Les corps se cherchèrent D’unité ils devinrent pairs Ignorant la morale des pères Ainsi ils s’enlacèrent Puis ils se lassèrent Et pour apaiser leurs nerfs Trouvèrent d’autres partenaires
Désireux d’autres saveurs De nouveaux corps sauveurs En souplesse et en raideurs Si possible sans laideur Chercher l’être charmeur Qui fait chavirer les mœurs Jusqu’à ce qu’un désir moqueur Par l’habitude les écœure
De nouveau ils gémirent Le dégoût les fit frémir De leurs faiblesses ils rougirent Sans pour autant s’assagir Ils recommencèrent à fuir Leur feu se remit à luire Et encore ils surent chérir Mais pour finir ils périrent
Brendan
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