Magnus dégusta le grand vin que le sommelier venait de lui servir. Il acquiesça et celui-ci laissa la bouteille sur la table. Il se trouvait sur un balcon au milieu d'un des plus luxueux restaurant de la Capitale et avait vu sur toute la salle en contrebas. Derrière lui deux gardes du corps déjeunaient sur un table, gardant un oeil sur les alentours.
Victor Makareff avait prit place au sein du Consortium comment agence de sécurité privé, qui bien entendue était sous le contrôle direct de Magnus. Mais vu le nombre d'homme qui sera nécessaire, posséder une petite armée privée pourrait être mal vu pour un industriel, d'où cette petite agence de façade. En attendant d'avoir recruté et finit d'organisé les locaux prévus pour les futurs mercenaires, le colonel plaçait des gardes ducorps autours de Magnus et des membres du Directoire du Consortium.

Il jeta un rapide coup d'oeil vers le grand escalier de marbre qui conduisait au balcon, un petit cortège approchant et se dirigeant vers lui. Un homme richement habillé était entouré par trois homme robuste en habit de première classe et les insignes de la sécurité du gouvernement.
Magnus finit son verre de vin et se leva, indiquant aux gardes du corps que tout allait bien. L'homme en costume fit de rapides signes à ses gardes qui se placèrent devant l'escalier. Il s'approcha ensuite de Magnus et le toisa du regard. Il tendit ensuite sa main vers lui et salua respectueusement:

- Magister, cela faisait un moment que nous nous rencontré en tête à tête.

- Effectivement Samuel, depuis ta nomination en temps que conseillé gouvernementale en hautes instance, mais nos échanges par courriers n'en étaient pas moindres depuis deux ans. Et pourquoi toute cette sécurité, ne sommes nous pas au Quartier d'Ivoire ?

Le conseillé s'assit et commanda au près du majordome. Il se versa un verre de vin et répondit à Magnus.

- Depuis cette affaire de l'attaque du train et le vol de 100 lingots d'or ...

- 300 lingots Samuel. Je pense bien que le ministère des finances ne se vente pas d'une telle perte. ça doit déjà les ennuyer que quelqu'un leur est piqué de l'argent.

- Oui, et ça bouge beaucoup, il cherche une taupe au sein du ministère et un traître voir un imposteur dans les instances du Haut Commissariat. Le contre-espionnage bosse jours et nuit mais n'on pas de piste sérieuse à creusé. Je me suis arrangé comme convenue, ils pensent que c'est l'oeuvre d'une cellule rebelle extrémiste, mais d'autres accusent un détournement d'un membre du gouvernement et y croient dure comme fer, on à déjà eu affaire à se genre d'affaire mais à plus petite échelle. Nous ne serions donc plus en sécurité dans nos propres instances, d'où cette sécurité.

- Vous ne l'avez jamais été, ce gouvernement est pourris jusqu'à la moelle. La gaspillage, la corruption, les traîtres, ils ont toujours été là et ça n'a pas changé. C'est pour ça que tout ça doit changer, nous arriverons à accomplir notre dessein.

- C'est pour ça que j'ai suivit votre enseignement Magister, et maintenant que vous êtes président du Consortium, nous approchons inexorablement de plus en plus vers le grand objectif.

Magnus découpa délicatement le poisson entouré de salades et de pommes de terre, il prit une bouché et le dégusta. Samuel, quand à lui, quitta ses gants et posa sa main droite sur la table, l'automail qui remplaçait sa main gauche saisit le verre et but une gorgée de vin.

- Vous vous prêtez déjà aux grand luxe Magister, c'est un excellent restaurant. Mais savez-vous qu'il appartient à Leman Von Kurze, votre concurrent directe en industrie ?

- C'est bien pour ça que je ne laisserais pas de pourboire. Mais avant qu'il ne lui appartienne, mon père m'avait emmené dîner ici après la réussite de mes examens, et la nourriture y était délicieuse. Je découvre avec délice que c'est toujours le cas.

L'orchestre en contrebat se mit à jouer un fond musicale agréable, accompagnant l'arrivé du plat de Samuel.

- Et quand est-il de se rendez-vous avec le ministère de la défense et de l'armement ?

- C'est déjà fait, j'ai parlé de vous aux bonnes oreilles et de votre talent en ingénierie. Le rumeurs que j'ai lacé comme quoi vous auriez de quoi révolutionner l'armée entière est bien passé, et malgré son exagération évidente, ils sont intrigués.

- Excellent, excellent. Ils ne seront pas déçu croit moi, les prototypes marchent à merveille et nous sommes déjà en train d'en élaborer une de deuxième génération.

- Ma réputation est en jeu la dessus, j'ai une entière confiance en vous Magister.

- Et je devrais me présenter quand ?

- Dans deux jours, je suis officiellement ici pour vous remettre ce courrier avec l'invitation et la date du rendez-vous. Ce sera dans deux jours, on vous attendra vous, vos hommes et bien sure votre trouvaille dans le hall du ministère. On vous conduira ensuite vers une salle de démonstration, j'y assisterais et convaincrais ensuite les plus retissent.

Le Comte de Flavion sourit et leva son verre de vin verre le conseillé gouvernementale.

- Dans ce cas, santé !

Les deux hommes trinquèrent et burent le coûteux vin qui était pourtant un délice pour les papilles.