Magnus entra dans son bureau le sourire au lèvres après cette réussite administrative avec le ministère de la défense et de l'armement, se désenchantant rapidement en y découvrant déjà quelqu'un.

- Que faîtes-vous dans mon bureau ? Tout rendez-vous se prend au près du service administratif alors sortez d'ici.

L'homme se retourna, habillé d'un costume démesuré, d'un haut de forme et d'un monocle. Malgré ses nets efforts de maquillages, la force de l'âge se dessinait sur son visage au milieux duquel d'imposantes moustache grises effilées et une petite barbichette blanche.

- Magnus mon chère, cela faisait un moment.

- Leman ... Trahir mon père ne t'as pas suffit, il faut que tu vienne fouiner dans les affaires de son fils.

- Trahi ? Non, nos routes se sont séparé sur la voie de l'industrie.

- C'est drôle, je pensais que tu avait doublé mon père, Fabius, sur ses propres comptabilité et que tu avait monté ton affaire de ton côté pour lui faire concurrence. Toi, un grand ami de la famille.Au dessus de trahion il y a l'hérésie, mais Astérion ne me le permettrait pas.

- Et moi qui venait te félicité pour ta réussite professionnel, je suis extrêmement déçut par ton attitude.

Magnus se dirigea vers son bureau et rangea ses dossiers. Il sortit un verre et une bouteille de whisky de l'armoire en chaîne massif.

- Je ne te propose pas un verre, à 71 ans on fait attention à son foie. C'est d’ailleurs étrange qu'ils t'aient laissé sortir à cette heure-ci à la maison de retraite.

- Je découvre que tu n'a pas perdu ton sens de l'humours, même après toutes ses années sans nouvelles. Je croyais que tu étais mort, et je n'étais pas le seul. Mais après vingt ans tu reviens sur la scène par la grande porte, et quel entrée ! Le Consortium. Je me demande tout ce que tu as du faire pour devenir le président d'une aussi grande entreprise ...

Magnus tourna le dos à Leman Von Curze, se servant en glaçon.

- Mes affaires ne regardes que moi et mon entreprise mais je t'apprendrais en jours à avoir du talent.

- Je suis moi même à la tête d'une puissante entreprise en machinerie, je ne pense pas avoir de leçon à recevoir de toi. La Compagnie Von Curze fait de l'ombre à de nombreuses personnes.

Magnus se retourna, gardant son sang froid et parlant lentement.

- J'avais presque oublié comment mon père t'as repêché, toi le jeune arnaqueur d'Heloron. Il a eu pitié de toi et t'as offert ce boulot car tu était ruiné, et parce que vous étiez dans la même université. Je passerais sous silence tout ce que tu t'es mis de côté sur le dos de mon père et son entreprise tout en continuant à faire des affaires avec des familles corrompu et mafieuses.

- C'est de l'histoire anciennes, et tout ceci est faux.

- Tu crois ça ? Mon père le savais mais ne disais rien car il avait bon espoir à ce que tu change. Mais même aujourd'hui tu sens le pourris ...

- Attention à ce que tu dis, tu pourrais le regretter.

- Oh mais je n’insinue rien, hormis les nombreuses rumeur qui tournes autour de toi et ton entreprise. Corruption, assassinat, marché noir, faux contrats et j'en passe ...

- Il n'y a aucune preuve de ce que tu avance mon jeune ami.

- Je sais que toit et moi savons que c'est vrai, mais comme tu le sais si bien cacher tes secrets, le Haut Commissariat ne mettra jamais la main sur toi, comme tu as toujours fais.

- Tsss ... Je croyais que ton père t'avais donné une once d'éducation.

- Si il ne l'avait pas fait tu aurait parcouru la distance qui nous sépare avec le sol en 30 secondes. Mais je m’arrangerais à ce que tu ne mettes plus les pieds dans ce bâtiment.

- Je ne comptais pas revenir de toute façon, mais nous nous reverrons sur la scène politique, en temps que concurrent direct. Je pensais pouvoir négocier avec toit mais c'est apparemment impossible.

Magnus montra su doigt la porte de son bureaux:

- L'heure de ta promenade est terminé, tu devrais rentrer car ils vont s'inquiéter les blouses blanches.

Leman replaça son monocle et fit tourner sa canne.

- Je serais sans pitié envers ton "Consortium", jeune imprudent, tu ne sais pas ou tu met les pieds en me renvoyant de la sorte.

- Je te ferais tomber de ton pied d'Estale Leman, et la chute sera trop dure pour tes vieux os.

- Adieux.

Leman Von Curze salua Magnus en abaissant son chapeau. Magnus se retourna et lui lança avant qu'il ne sorte.

- Et ferme la porte !

La porte claqua. Magnus soupira, il vida son verre d'un trait. Il alla s'asseoir et reposa son verre.

- Une si belle journée gâchée par un vieux mafieux. Dès que l'occasion se présentera, je le ferais couler cet sale ...

Mais le destin allait frapper à sa porte plus tôt qu'il n'y croyait. On frappa trois fois.

- Vous pouvez entrer !

Une tête familière sortit par l’entrebâillement de la porte.


- Oui colonel Makareff ? Vous avez terminé votre tournée de sécurité ?

- Effectivement monsieur le Président. Mais il faut que je vous parle de quelque chose.

Victor parla alors à Magnus de l'homme des Montagnes qui avait rencontré à l'usine des Manufactorias. Magnus réagit rapidement:

- Faîtes le entrer. Voyons se qu'il a à demander et à offrir.

Victor revint 5 minutes plus tard avec Mihawk Zehel. Il le briefa rapidement avant de se présenter devant Magnus:

- Vous allez droit au but, dîtes Monsieur le Président où Monsieur le Comte, et le moindre signe hostile et je vous abat avant que vous n'ayez levé un doigt.

Il referma la porte derrière lui et indiqua à l'homme des montagnes d'avancer jusqu'au bureau. Il garda la main su le holster de son arme, le surveillant de tout pendant qu'il n'aurait pas écarté tout les doutes. Son grand chien, qui ressemblait à un loup, aurait dû rester au poste de contrôle mais devant le reffus de la bête à se séparer de son maître, Makareff abandonna cette idée.
Magnus croisa les doigts :

- Je suis le président du Consortium, le Comte de Flavion. Il parait que vous avez une proposition à me faire ?

Mihawk entra dans un grande salle d'une très grande élégance. Il y avait une baie vitrée au fond de la salle, derrière le bureau, qui laissait rentrer toute la lumière. Un tapis avait été placés entre la porte et les sièges devant le bureau. Quelques tableaux ornaient les murs, l'un était beaucoup plus imposant que les autres, et représentait le portrait de quelqu'un. La pièce était tout bonnement somptueuse. Derrière le bureau ce tenait un homme, la cinquantaine, qui le regardait. Ainsi, c'était le fameux Comte de Flavion. Celui qui allait pouvoir enfin l'aider. L'homme était assez grand, d'un physique bien assez respectable pour son âge. Ce flavion... était-il aussi puissant qu'il le paraissait ?
La société d'Haldaran, comme celle d'Abel, fonctionnait qu'avec de l'argent. Si on avait pas d'argent, on avait rien. C'était très différents des montagnes, où on pouvait rendre un service, en échange d'un objet ou d'une aide quelconque. Il n'était donc pas sûr que Flavion l'aide dans son voyage. Mais il savait se rendre utile. Il ne savait pas trop ce qu'il pourrait faire dans une organisation comme celle-ci. À part gardien, il n'avait aucune connaissance en machinerie.

- Bonsoir Mr. le Comte. Il tenta de faire tout ce que Makareff lui avait demandé. Je souhaiterais un petit bateau motorisé assez rapide pour pouvoir éviter toutes attaques de pirates des mers. Assez rapide et maniable pour que la quasi totalité des projectiles lancés par les canons pirates ratent le bateau. On m'a dit que vous étiez le meilleur dans le domaine. Je n'ai pas d'argent à vous offrir mais j'offre mes services en compensation. Je sais parfaitement tirer avec un fusil et je suis très habile au corps à corps. Je suis sûr que je pourrais vous être utile. Acceptez-vous ?

Il ne répondit pas tout de suite. Les deux hommes se regardaient dans les yeux, essayant de se comprendre mutuellement. Il s'approcha du bureau et tendit la main, exactement comme Makareff avait fait avec lui.

Magnus avait écouté la proposition de Mihawk. Il ne réfléchit pas longtemps car il savait déjà se qu'il y avait à faire. A la main tendue de l'homme des montagnes vers le président, Makareff se racla la gorge en signe de protestation. Lui en temps qu'ancien militaire avait les familiarités assez facile envers les personnes inconnues, mais Magnus n'était pas Joe le clodo, il fallait respecter le protocole.
L'homme des Montagnes compris et retira sa main dont Magnus n'avait même pas fait attention.

- Vous désirez un bateau, un bateau rapide et très manœuvrable ?

- Oui Mr. le Président. Confirma le guerrier.

- Il est vrai qu'en motorisation mon entreprise est l'une des meilleurs du marché. Je crois que j'ai se qu'il faut pour vous.

Magnus tira le tiroir de gauche et sortit un dossier. Il l'ouvrit et étala un plan sur le bureau.

- C'est un prototype de bateau coursier longue distance entièrement motorisé. Rapide et très manœuvrable, compense son absence d'armement par son extrême rapidité. Il est conçut avec notre moteur à vapeur de dernière génération.
Mais il ne sera pas donné. Si vous n'avez que vos service à offrir, il va falloir faire plusieurs petits boulot pour le Consortium.

Il laissa Mihawk devant les plans, le laissant réfléchir.

- A vous de voir si vous acceptez, mais je tiens à vous prévenir, le premier travaille que j'ai à vous proposer ne sera pas forcement légal, mais permettra de débarrasser Scyntilla d'une grosse pourriture.
Mais se ne sera suffisant si vous voulez acquérir se bateau. Après le remboursement se fera contrat après contrat.

Il se rassit et recroisa les doigts, attendant la réponse du guerrier.

Mihawk était dubitatif. En effet, le bateau ressemblait à l'image de départ qu'il avait en tête. De plus le moteur à vapeur de dernière génération ne faisait que le rassurer sur la qualité du produit. Mais il ce méfiait... Le fait qu'il doive accomplir un travail illégal ne le gênait pas tellement : Si c'était le prix à payer, pourquoi pas ? Mais il doutait de la véracité des paroles de Flavion. Après tout, il venait de le rencontrer et se méfiait encore un peu. Si il acceptait ce travail, et finissait par être trahit, il pourrait toujours tenter de se venger. Mais rien ne lui prouvait une telle chose. Seule son inquiétude et sa méfiance des Haldérans troublaient sa vision. Il décida alors de ne plus se méfier et de voir ce qui allait suivre.

- J'accepte votre travail Mr. Le Président. Peu importe qu'il soit légal ou non. Dites moi ce que je dois faire, je ne vous décevrais pas. Parole d'honneur.

Il frappa son torse du poing par respect, et attendait les ordres à suivre.

Ces guerriers des montagnes avait un sens de l'honneur très poussé, Magnus compris qu'il ne faillirait pas en acceptant se travaille.

- Parfait. Voici donc ce en quoi va consister votre travaille.

Il se leva et se dirigea vers la table en bois précieux situé sur la gauche. Il sortit une photos de journal d'un homme et une petite pile de feuille.

- Cet homme, Leman Von Curze, est un industriel comme moi. Je ne vous cache pas que son entreprise me fait de l'ombre mais le plus dérangeant c'est que ses activités son majoritairement illégales. Ajoutant le fait qu'il est trahis vaniteusement mon père il y 30 ans en le volant, cet homme doit tomber de on rang.

Le colonel se rapproche, surveillant dorénavant plus le loup que l'homme. Magnus continua:

- Ne vous méprenez pas, je ne vous demanderez pas de le tuer, ni lui ni personne. Votre cible est une personne proche de Leman, plus proche de son portefeuille d'ailleur.

Il posa sur la table une nouvelle photo prise lors d'une conférence, entourant la tête du concerné:

- C'est lui, Paul Hudner, le comptable et bras droit de Leman Von Curze. Il s'occupe de la comptabilité de toutes les transactions de la Compagnie Von Curze. Vous devrez le capturer, lui est ses livres de comptes, et nous l'amener. Cet homme note toute les transaction et possède tout les contrats, il y aura obligatoirement les preuves des actions illégales de Leman. On se chargera du reste.
La preuve de tout ses actions permettra de faire tomber Leman, voir de le faire chanter. C'est avant tout une vengeance personnel, pour l'honneur de ma famille et récupérer se qui me revient de droit.

Il sortit un autre dossier et le tendit à Mihawk:

- Toutes les information sur Paul Hudner sont là, le reste est pour vous. Il a un appartement de luxe dans le Quartier d'Ivoire et une villa à Elysidia. Je ne sais pas où il se trouve en se moment, ce sera à vous d'enquêter. Faîtes attention à ne pas vous brouiller avec sa garde rapprocher, se sont des gardes du corps entraîné à l'origines douteuses. Certain ont fait de la prison.

Il se retourna et alla se rasseoir sur son siège.

- Bref, à vous de jouer. Ne revenez pas si vous avez échoué. Toutes les informations sont en votre possession alors bonne chance. A moins que vous n'ayez des questions ?

Un travail à première vue, assez facile, pensa Mihawk. Il avait même déjà quelques idées pour accomplir sa tâche. Pourtant, quelque chose le dérangeait. S'il fallait ramener ce Hudner depuis la villa de Elysidia jusqu'ici. Ça allait être problématique : Il ne faciliterait pas le travail en criant à l'aide à tout va...

- J'aurais juste une question, Mr. le Président. Aurais-je un quelconque appui ? Un transport pour, s'il le faut, ramener Hudner de sa villa de Elysidia, jusqu'ici ?

Magnus avait déjà réfléchi à cette question. Il répondit donc immédiatement au guerrier des montagnes:

- Si il s’avérait en effet que Mr. Hudner se trouve à sa villa, un Zeppelin du Consortium vous acheminera jusqu'à Elysidia. Il attendra votre retour, avec le colis bien entendu. Le colonel fera parti du voyage et s'assurera que vous avez rempli parfaitement votre mission avant de vous ramener.

Victor Makareff ouvrit la porte du bureau de Magnus, se tenant à côté au garde à vous pour saluer le président du Consortium.

- Vous pouvez vous retirer. J'ai un agenda extrêmement chargé. Mais rappelez-vous, ne revenez pas si vous avez échouez, et nous n'avons jamais entretenu cette conversation.

Milhawk remercia Magnus et sortit du bureau. Victor Makareff tenait toujours la porte et faisait des signes de doigts entre ses yeux et l'homme des montagnes, ce qui voulait dire "je le tiens à l'oeil". Magnus acquisça de la tête. Le colonel de l'AMS se retira ensuite, laissant Magnus à son devoir de président du Consortium.