Cléomède compris bien vite la raison de l'absence de co-voyageurs dans le wagon de première classe. Quand on se rapprochait de la ruche, les habitués de ce standing préféraient invariablement le zeppelin, qui évitait de voir de près les bas quartiers de la cité.
Bientôt, ils se retrouvèrent avec six puis douze voies parallèles. Le trafic devin continu. Mais si a Thèbes les trains de marchandise étaient majoritaires, ici ils étaient proche de l'exclusivité
Les voies coupaient dans d'anciens quartiers abandonnés. Ils passaient près des ports industriels, et ceux-ci étaient reliés a la cité par le train. Entre les échangeurs, les ruines montraient des maisons qui avaient été prospères, de l'ancienne ville de l'ancien age, qui, enserrée dans les voies multipliées d'une expansion industrielle débridée, s'était retrouvée désertée, au profit de la ruche de syntillia. Aujourd'hui ces façades branlantes n’habitaient que quelques familles de clochards.
Ils s’arrêtèrent en gare. Pour sortir, cléomède du traverser les wagons de seconde classe ( 3 familles), et de troisième classe ( un cinquantaine de personnes venu tenter leur chance). Dans la gare, la fumée s’infiltrait partout, et le vieil homme se mi a suffoquer, peinant a respirer. Un agent de police, inquiété par l’état du sexagénaire, lui montra un drôle d'appareil, fixé au mur, sur lequel il y avait marqué "air pur".
Ils mirent une pièce, et un compteur marqua: 10 minutes. Les deux vieillards se passaient régulièrement le masque dans le temps impartit. A coté, une affiche préconisait aux personnes restant longtemps ici de l'utiliser régulièrement pour éviter divers problèmes de santé. Néanmoins la société avait été magnanime, et a ses employés, une fente dans laquelle on pouvait entrer une fiche semblable a celle des orgues de barbarie était prévue pour ses employés. Elle menaçait néanmoins de retirer ce service sur un écriteau. attenant si la falsification (assez facile) des fiches, continuait.
leur gare d’arrêt était près de la ruche, contre elle en faite. Un tunel au bout du quai était frequemment emprunté par des tains chargés de charbons, et cléomède supposait qu'il menait au cœur. ici la vieille ville était loins, on était plustot proche des rues pentues des bidonvilles menant aux manufactorias qui s'alimentaient de l’énergie dispensée par cette énorme machinerie. Ils montèrent quelques mètres et tombèrent sur le premier ascenseur, bondé d"ouvriers. Mais larges et grands comme un wagon de train, ces ascenseurs, qui montaient des rails verticaux grâce a un moteur a charbon fixé a l"une des extrémité, étaient egalement séparés en classe, et a ces étages, cléomède n'eut guère a ce serrer.